Bongrain annonce avoir enregistré sur le premier semestre un chiffre d’affaires de 1,581 MdE, en baisse de 10,3% par rapport au S1 2008. Son résultat opérationnel est de 31,5 ME, en recul de 9,9%. Son résultat net part du groupe ressort à 13,2 ME, en baisse de 41,5%
Bongrain explique que l’évolution de son chiffre d’affaires semestriel reflète la baisse des cotations mondiales des produits industriels ainsi que la faiblesse de la demande consommateurs sur certains marchés. « L’effort porté sur les marques majeures permet cependant d’obtenir des gains de parts de marchés sur la plupart des pays ».
La marge opérationnelle courante ressort à 2,9% du chiffre d’affaires. Elle reste pénalisée par le niveau élevé du prix du lait en France comparé à celui payé dans les autres pays européens.
Les charges financières subissent l’effet défavorable de l’application des normes IFRS alors que l’endettement net (315 ME) s’est réduit de 123 ME par rapport au 30 juin 2008 grâce à la réussite de plans d’action spécifiques.
Des éléments non récurrents négatifs plus importants qu’au 1er semestre 2008 ainsi que la faiblesse du résultat des sociétés mises en équivalence expliquent également la baisse du résultat net.
Perspectives pour l’année 2009 :
Le groupe explique que l’environnement reste marqué par les déséquilibres de l’économie laitière. Au plan mondial, les cotations des produits industriels demeurent à des niveaux historiquement faibles. En Europe, le prix du lait payé en France est trop élevé par rapport à celui des pays concurrents. Sur certains marchés particulièrement touchés par la crise économique, la faiblesse de la demande consommateurs affecte également le Groupe.
Le niveau des cotations mondiales des produits industriels, du prix du lait en France ainsi que l’évolution de la demande consommateurs constituent des éléments d’incertitude limitant les possibilités de prévision pour l’année 2009. Dans ce contexte incertain, Bongrain SA indique poursuivre la mise en oeuvre des plans d’amélioration de sa compétitivité et le soutien de ses marques majeures.
Charles Ledoux
