Le groupe César annonce que son chiffre d’affaires de l’exercice 2008/2009 est ressorti à 39,48 Millions d’Euros, en retrait de 7,4% par rapport à l’année précédente, tandis que la perte opérationnelle courante doublait à -4,25 ME et que la perte nette atteignait à -5,77 ME. Notons que la perte opérationnelle brute est de -28,84 ME sous le coup de 24,69 ME de charges exceptionnelles (écarts d’acquisitions, provision sur stocks…).
Le groupe rappelle que suite à la cession de sa filiale américaine fin 2008, le périmètre ne comprend plus que les filiales européennes de distribution (France, Italie, Espagne, Allemagne, UK) et l’unité de production de Madagascar, principal fournisseur historique de la zone européenne.
Suite à l’opération de restructuration de son endettement la dette nette du groupe a été ramenée à 8,2 ME contre 56,21 ME un an avant. L’endettement actuel est essentiellement constitué des lignes de financement factor. César indique qu’un plan de restructuration est actuellement à l’ouvre en Europe avec pour objectif le retour à une exploitation équilibrée sous deux ans. Pour autant, la situation présente reste tendue et le groupe signale que la poursuite de la dégradation de l’environnement économique et financier depuis le début de l’année 2009 « a des répercussions importantes sur le marché du jouet et des articles festifs ». Il en résulte notamment un niveau de retours important et un allongement ponctuel des délais de recouvrement en Italie et en Espagne ce qui affecte la capacité de César à financer son pic saisonnier de trésorerie. Dans ce cadre, le groupe dit avoir mis en oeuvre un plan d’action spécifique intégrant notamment la recherche de financements court terme en France auprès d’établissements de crédit au moyen d’une ligne de financement sur stocks. En Italie et Espagne, la société négocie également la levée du gel des lignes de crédit court terme enregistrée depuis 6 mois. La société a fait appel au Médiateur du Crédit afin d’accélérer l’obtention des lignes de financement en France (crédit de campagne : 1,5 ME).
Enfin, César publie les chiffres de ventes de son premier trimestre, qui font apparaître une baisse des ventes de -60% à 0,64 ME sur avril / juin, un trimestre qui n’est pas du tout significatif de l’activité annuelle puisqu’il correspond à la période creuse. Le carnet de commandes est cependant résistant (13,1 ME contre 13,4 ME un an avant. La société prévoit cependant une baisse de 15% de son chiffre d’affaires sur l’exercice.