L’agence de notation Fitch Ratings a confirmé les notes du Crédit Industriel et Commercial (CIC). La note de défaut émetteur (Issuer Default Rating – IDR) à long terme reste donc à ‘AA-‘. La note IDR à court terme est de ‘F1+’. La note intrinsèque ‘B/C’ et note de soutien extérieur sont fixées à ‘1’. La perspective de la note IDR à long terme est stable.
L’agence explique que les notes IDR du CIC sont alignées sur celles de la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (« BFCM »), véhicule d’émission de sa maison mère (CM10-CIC), afin de refléter sa très forte intégration dans le CM10-CIC et l’importance stratégique qu’il revêt pour ce dernier. Les deux groupes ont en commun leur management, leur informatique et des filiales de services financiers spécialisés.
« La note intrinsèque reflète les résultats satisfaisants du CIC, son profil de risque acceptable ainsi qu’un solide niveau de fonds propres, mais également la dépendance de la banque aux marchés de capitaux pour ses besoins de financement. La note de soutien extérieur traduit la probabilité extrêmement élevée de soutien de la part de CM10-CIC en cas de besoin », indique Fitch.
L’agence ajoute que la banque de détail, activité menée uniquement en France, génère les deux-tiers du produit net bancaire du CIC et lui procure un flux important et récurrent de revenus. « Le CIC conduit les activités de banque de financement et d’investissement du CM10-CIC ; celles-ci constituent son deuxième métier mais y sont d’une dimension moindre que dans les autres grandes banques françaises et l’appétit pour le risque y est faible ».
Fitch rappelle que la rentabilité annuelle a légèrement progressé au 1er semestre 2010 par rapport à 2009 du fait de la baisse des provisions pour créances douteuses due à une meilleure conjoncture économique, de l’amélioration de la marge nette d’intérêt grâce à la persistance d’une courbe des taux pentue, ainsi que de la croissance des prêts et des dépôts. « La stratégie du CIC consiste à poursuivre le développement de son fonds de commerce en ouvrant de nouvelles agences et en développant les ventes de produits d’assurance ; la banque d’investissement se concentrera de plus en plus sur les activités pour le compte de la clientèle ».
Charles Ledoux
