Au 1er semestre 2009, le chiffre d’affaires de Digigram s’établit à 2,4 ME contre 3,6 ME au 1er semestre de l’exercice précédent.
Dans un contexte économique dégradé, les Radiodiffuseurs, principaux clients de la société, cherchent à maximiser le rendement de leurs matériels et logiciels et décalent dans le temps leurs décisions d’investir auprès des OEMs dans de nouveaux systèmes d’automatisation, notamment les cartes son, pénalisant ainsi fortement l’activité de Digigram.
Face à cette situation, les derniers mois ont été consacrés à l’intensification des actions des équipes commerciale et avant-vente afin de profiter pleinement le moment venu de la reprise des investissements et de restaurer ainsi les conditions d’une croissance solide.
Le repli de l’activité se traduit mécaniquement dans les comptes du semestre, Digigram enregistrant une perte opérationnelle de -1.130 KE contre un gain de 56 KE au 1er semestre de l’exercice précédent. Le produit d’impôt s’élève à 440 KE, principalement lié à l’activation des déficits de la période. Le résultat net semestriel du groupe affiche une perte de -711 KE contre un résultat net positif de 138 KE pour le premier semestre de l’exercice précédent.
Au 30 juin 2009, Digigram affiche 4,6 ME de fonds propres, représentant plus de 66% du total du bilan. Sa structure financière est par ailleurs caractérisée par un faible endettement et une trésorerie disponible de 2,5 ME.
La stratégie offensive mise en place par Digigram dans le domaine de l’Audio sur IP permet aujourd’hui à la société de détenir les bases de son développement futur. Alors que l’activité historique des cartes son est pénalisée par le contexte économique actuel, la rupture technologique que représentent les nouveaux produits IP, les bénéfices qu’apportent ces derniers aux clients de Digigram, conjugués à la forte implication des équipes sont autant d’atoutsfondamentaux qui lui permettront immédiatement de bénéficier du rebond de ses marchés. L’ambition de Digigram est de prendre rapidement de nouvelles parts de marché afin de s’installer progressivement comme le fournisseur de référence pour les infrastructures de la Radio numérique et les installations audio du futur.
Charles Ledoux
