Boursier.com : Etes-vous satisfait de la teneur du chiffre d’affaires au terme de l’exercice écoulé ?
J-F.P. : Malgré une légère baisse du chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’exercice, ce qui est important c’est le rebond constaté au cours du second semestre, certes, pas encore suffisant pour rattraper le retard du premier semestre. Au second semestre, l’activité est en progression de 6,2% par rapport à l’année dernière. Concernant les produits eux -mêmes, le retrait provient notamment des faibles ventes sur les navires professionnels car les exploitants toujours prudent diffèrent leurs achats et utilisent les bateaux plus longtemps. En revanche, l’activité de plaisance, qui est notre coeur de métier, est en légère croissance.
Boursier.com : Quelle est l’évolution des principaux marchés ?
J-F.P. : La carte mondiale des ventes de bateaux a beaucoup changé ces derniers temps. Des régions qui sont traditionnellement fortes pour la plaisance française, comme l’Europe du Sud ou la région Caraïbes, sont restées médiocres au cours de l’année écoulée. En revanche, certains marchés sont en train d’émerger comme l’Australie, la Chine, l’Afrique du sud ou l’Océan Indien. Ces zones géographiques sont en croissance mais avec des volumes encore modestes. Elles ont néanmoins contribué à la reprise de notre activité.
Bouriser.com : Pouvez-vous détailler la répartition de vos ventes ?
J-F.P. : Nous constatons une montée en puissance de la zone Asie-Pacifique, qui représente désormais près de 26% de nos ventes contre 18% auparavant. En revanche, l’activité européenne qui représentait un tiers de notre activité, se situe aujourd’hui à 26%. Quant au marché américain, il reste stable. L’arc Caraïbes, très affecté par la crise, représente 12% des facturations contre 20 % traditionnellement.
Boursier.com : Que peut-on attendre en termes de profitabilité ?
J-F.P. : Nous avons consacré cet exercice à la maitrise de la trésorerie et au désendettement net. Ainsi, l’activité bien qu’insuffisante pour atteindre un niveau d’exploitation positif sur l’année pleine devrait néanmoins permettre de dégager une capacité d’autofinancement positive.
Boursier.com : Quelles sont vos prévisions pour l’exercice 2010/2011 ?
J-F.P. : Nous devrions renouer avec une croissance rentable. Les résultats obtenus lors derniers salons nautiques se sont avérés meilleurs que nos anticipations.