Euler Hermes, le Numéro 1 mondial de l’assurance-crédit, est un des dossiers du secteur Banques/ Assurances qui a le moins reculé la semaine dernière. En glissement hebdomadaire, de clôture du vendredi au vendredi suivant, le titre s’est seulement replié de -2,1%. Malgré cette bonne résistance, Euler Hermes ne manque pourtant pas le rebond du jour sur les marchés financiers. Aidé par un CAC40 en hausse de plus de 8% à la mi-journée, l’assureur gagne 5,8% à 63,48 Euros.
Euler Hermes bénéficie en fait de la publication, vendredi après Bourse, de comptes trimestriels montrant un début de sortie de crise.
Au 1er trimestre 2010, l’assureur-crédit réalise un chiffre d’affaires de 505,5 Millions d’Euros, en progression de 3,5% par référence au 4ème trimestre 2009. L’activité recule cependant -8% sur un an. Le groupe enregistre un résultat net positif de 47,6 ME (16,5 ME à fin mars 2009, +188%). Les fonds propres du groupe s’établissent à 1,893 Milliards d’Euros contre 1,816 MdsE au terme de l’exercice 2009 (+4,3%).
Au 1er trimestre 2010, Euler Hermes a engrangé les résultats des plans d’actions mis en oeuvre. Ceci permet au groupe d’afficher un ratio combiné de 90% à fin mars 2010 et d’enregistrer un résultat technique positif de +24,5 ME, contre une perte de -11,1 ME au 1er trimestre 2009. « Le sortie de crise prendra du temps » Wilfried Verstraete, Président du Directoire d’Euler Hermes qui poursuit : « Dans de nombreux secteurs, beaucoup d’entreprises voient leur chiffre d’affaires se stabiliser à des niveaux très inférieurs à celui de 2008 et le nombre de défaillances reste très élevé. Ceci se traduit pour Euler Hermes par un recul de son propre volume de chiffre d’affaires assuré, expliquant la contraction de 8% de ses primes et revenus de services ».
En dépit d’une conjoncture économique incertaine, les actions prises en 2009 devraient continuer à produire leur plein effet en 2010 et permettre une amélioration progressive du niveau de résultats d’Euler Hermes. Néanmoins, la direction du groupe souligne : « Les défaillances d’entreprises, qui ont atteint un point haut historique en 2009, ne reculeront pas sensiblement en 2010 ».