L`exercice clos le 31 décembre 2010 fait ressortir chez Genfit les éléments suivants : Le total des revenus s`élève à 7,63 millions d`euros, contre 10,83 millions d`euros au titre de l`exercice précédent. Ces produits résultent des revenus industriels à hauteur de 3,76 millions d`euros (contre 5,81 millions en 2009) et de financements publics de recherche intégrant les subventions d`exploitation et le CIR (Crédit Impôt Recherche) pour un montant de 3,87 millions d`euros. L`érosion des revenus industriels est liée pour partie au changement général des politiques d`alliances privilégiant les partenariats en risk-sharing. La rémunération directe (« upfronts ») est ainsi moindre au profit de paiements de franchissement d`étapes cliniques (« milestones ») plus importants.
Grâce à une concentration des efforts d`investissement sur les programmes thérapeutiques les plus avancés et sur les programmes de biomarqueurs, les charges d`exploitation de l`exercice 2010 ont diminué de 10% à 15,07 millions d`euros (16,76 millions en 2009).
Les charges de personnel ont légèrement diminuées (-1,7%), pour s`établir à 6,69 millions d`euros contre 6,8 millions d`euros en 2009. L`effectif salarié moyen sur la période était de 104 personnes comparé à 120 en 2009.
En conséquence, le résultat opérationnel fait ressortir une perte de 7,43 millions d`euros au titre de l`exercice 2010 contre une perte de 5,93 millions un an auparavant. Le résultat net consolidé 2010 s`affiche en perte de 9,38 millions d`euros (-7,37 millions en 2009).
Au bilan, la trésorerie de Genfit s`élevait au 31 décembre 2010 à 13,92 millions d`euros, contre 17,43 millions à fin 2009.
Jean-François Mouney, Président du Directoire de Genfit, a déclaré : « Dans la continuité de 2009, l`exercice 2010 a été marqué par de forts investissements consentis autour du GFT505 en vue d`élargir ses indications potentielles et ainsi d`en maximiser la valeur. Pour cela, nous avons lancé des études cliniques complémentaires correspondant aux attentes et aux meilleurs standards de l`industrie pharmaceutique dans ces nouvelles indications dont les résultats sont attendus à l`été et à l`automne 2011. Dans le même temps, l`intérêt des groupes pharmaceutiques pour notre expertise dans le traitement et la prévention des maladies cardiométaboliques ne se dément pas avec la signature effective et des perspectives d`alliances de R&D extrêmement structurantes. La logique de partage de risques plus marquée qui préside à ces nouvelles collaborations offre des perspectives financières très intéressantes à moyen terme mais pèse transitoirement sur notre compte d`exploitation ».