Amélioration. Les comptes semestriels d’Heurtey Petrochem traduisent l’orientation favorable de l’activité : La croissance organique s’élève ainsi à 8% dans le sillage de l’amélioration du contexte pétrolier. Les prix de l’or noir sont repartis à la hausse et l’économie mondiale est de nouveau sur la voie de l’expansion… Tout n’est cependant pas encore gagné et le raffinage demeure un créneau difficile dans les pays développés. En revanche, la situation est toute autre dans les pays émergents avec une demande bien orientée. Au vu des chiffres relatifs aux 6 premiers mois de l’année, l’Asie assure d’ailleurs plus de la moitié des débouchés d’Heurtey.
Marge. La profitabilité de la société continue de s’améliorer avec une marge opérationnelle qui s’élève à 4% contre 3,6% un an plus tôt. Il ne faut toutefois pas attendre une rentabilité à deux chiffres car ce métier de l’ingénierie pétrolière est concurrentiel et les fours ne sont pas des produits à forte valeur ajoutée ! Le carnet de commandes teste cependant copieusement garni, ce qui autorise une bonne visibilité sur l’évolution des ventes. Le management table ainsi sur un chiffre d’affaires 2010 d’au moins 225 Millions d’Euros, contre 200 Millions d’Euros sur 2009. En revanche, il se montre assez prudent au chapitre des résultats avec une anticipation de marge au même niveau que celle de l’année précédente.
PER. Sur la base des prévisions annuelles, le Per de l’entreprise s’établit désormais à 13 sur l’exercice en cours, niveau qui semble valoriser Heurtey Petrochem de manière assez raisonnable… Le tour de table de la société n’est pas sujet à une modification prochaine, dans la mesure où le principal porteur de parts, l’Institut Français du Pétrole, ne compte pas voir partir dans des mains étrangères ce savoir-faire. Même s’il ne faut pas attendre de miracle de l’évolution du titre dans les prochains mois, nous sommes enclins à conserver la position pour le moyen terme.