Le groupe International Technologie Selection (connu sous la dénomination « IT’S) a publié les résultats du 1er semestre de son exercice 2009. Avec un chiffre d’affaires divisé par trois à 3,23 ME, l’EBITDA vire au rouge à -0,42 ME contre +0,4 ME un an avant. Le résultat d’exploitation est déficitaire de -0,85 ME, contre un profit de 0,28 ME un an avant, et le résultat net est en pertes de -1,03 ME, contre +0,15 ME auparavant.
La société avait été placée en redressement judiciaire le 14 septembre dernier du fait d’un endettement bancaire trop lourd, qu’elle n’était pas parvenue à renégocier. Une période d’observation de 6 mois avait été prononcée. IT’S n’a toujours pas publié ses comptes 2008, alors que le délai accordé par le Tribunal de Commerce s’achevait fin octobre. Elle publie en revanche des chiffres jusqu’au 13 septembre, date de la veille de l’ouverture de la procédure, qui comprennent donc 2 mois et 13 jours de plus que les semestriels. Sur 8 mois et demi, les ventes atteignent 3,75 ME, l’EBITDA -1 ME, l’exploitation -1,24 ME et la perte nette -1,458 ME. La société publie aussi les données pour la période 14 septembre / 31 décembre, qui affichent 0,77 ME de chiffre d’affaires, -0,02 ME d’EBITDA, -0,029 ME de perte d’exploitation et -0,044 ME de perte nette.
« La société a réduit ses coûts de structure de 15% pour la partie des frais fixes et d’environ 30% sur le marketing et la publicité, et entend maintenir cette politique de réduction des coûts de structure dans les mois à venir », explique le management, qui vise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 5 ME. IT’S précise que sa part de marché a augmenté en 2009 (200.000 avertisseurs Inforad de prévu en 2009 contre 180.000 vendus en 2008) pour atteindre plus d’un demi-million d’appareils vendus depuis le lancement de la gamme Inforad en France par ITS LABEL en 2006. « Pour 2010, l’augmentation de la part de marché d’IT’S devrait se poursuivre avec le lancement d’une nouvelle gamme de produits de haute technologie. Les volumes réalisés ont par ailleurs permis à la société de négocier des prix d’achat dans de bonnes conditions, et de contribuer ainsi à améliorer la marge et le compte de résultat », selon le management.
Côté finances, la société « s’attache actuellement à améliorer sa capacité d’autofinancement pour proposer un plan de continuation acceptable dans le cadre de la procédure collective dont elle fait l’objet », explique-t-elle, en espérant pouvoir publier rapidement des précisions sur la continuité de son exploitation.