Pour l’ensemble de l’exercice 2008, le groupe Lamarthe enregistre un chiffre d’affaires consolidé de 15,1 Millions d’Euros, en retrait de 7 % par rapport à l’exercice 2007. Grâce à un effet de base favorable, les ventes de LeSportsac progressent de 24% et s’élèvent à 1,8 ME. En revanche, le chiffre d’affaires de Lamarthe, impacté par un environnement économique fortement dégradé, est en repli de 11% à 12,7 ME.
Le réseau Boutiques est en croissance de 12% en France (2% à périmètre comparable) et de 9% en Espagne. Les ventes par Internet progressent de 23%. « Néanmoins, ces bonnes performances n’ont pu compenser la dégradation d’activité constatée dans le reste du réseau, en particulier dans les grands magasins et les multimarques où l’attentisme observé au 2nd semestre a entraîné une baisse du chiffre d’affaires de la marque de 17% », explique le groupe.
Le résultat d’exploitation bascule dans le rouge à -2,7 ME contre 89 KE en 2007.
Le résultat net, en raison de l’augmentation des charges financières et d’une perte exceptionnelle de 1,4 ME liée à des dépréciations de stocks, s’établit à -3,5 ME. En 2007, la perte nette s’élevait à 0,41 ME.
Impactés par cette perte, les capitaux propres du Groupe s’élèvent à 7,1 ME à fin décembre 2008.
Concernant les perspectives 2009, Lamarthe S.A. a conclu à la fin du mois de mars 2009, un accord avec ses Banques prévoyant un aménagement des conditions de remboursement de son endettement court et moyen terme. La Société bénéficie désormais d’un moratoire de remboursement de l’endettement moyen terme pour une durée de 10 mois à compter du 1er avril 2009. Son endettement court terme fait l’objet d’une consolidation jusqu’au 31 janvier 2014 avec franchise de remboursement jusqu’en janvier 2011. Par ailleurs, dans le cadre de cet accord, certaines banques ont consenti à la Société un nouveau concours destiné à financer son exploitation.
Comme annoncé dans son communiqué de presse du 19 janvier dernier, le Groupe Lamarthe a finalisé la cession de ses activités de modelage, prototypage, achats, approvisionnements, production et contrôle qualité. Cette réorganisation, effective depuis le 1er avril dernier permet au Groupe d’accroître la flexibilité de sa structure et d’améliorer son BFR en se recentrant sur ses activités à forte création de valeur (le style, le marketing et les ventes).
Dans l’environnement macro économique actuel et face au manque de visibilité qui en résulte, le Groupe ne fournit pas d’objectifs financiers ou opérationnels à ce stade.
Charles Ledoux
