Le groupe genevois Richemont a essuyé les plâtres du secteur du luxe ce matin, en dévoilant la teneur de ses revenus pour le trimestre couvrant la période des fêtes de fin d’année, particulièrement importante dans la spécialité. Le propriétaire des marques MontBlanc, Baume et Mercier, Cartier, Piaget, Lancel ou Chloé n’a pas déçu, avec des ventes qui ont atteint 2,107 Milliards d’Euros entre le début octobre et la fin décembre 2010, soit une croissance de 33% en glissement annuel à change courant, et de 23% à change constant (+19% hors Net-a-porter). En données constantes, toutes les spécialités et toutes les régions, à l’exception du Japon (+3%), affichent une croissance à deux chiffres. Le consensus AWP ressortait à 2,009 MdsE (fourchette 1,93 à 2,057 MdsE).
Le management de Richemont a souligné que le dernier trimestre de l’exercice clos le 31 mars sera plus difficile, du fait d’une base de comparaison plus ardue. Le franc suisse fort pèsera en outre sur la marge brute. La position nette de trésorerie atteignait 2,2 MdsE fin 2010, contre 1,4 MdE un an avant.