Le premier semestre de l’exercice 2009/2010 d’Outside Living Industries (octobre à mars) s’est soldé par de nouvelles pertes, même si elles se sont réduites par rapport à la période comparable du précédent exercice. Malgré des ventes en baisse de -8% à 24,99 Millions d’Euros, la marge brute s’est appréciée de 3 points à 46% et le résultat opérationnel courant est ressorti à -1,8 ME contre -3,07 ME un an avant. Le résultat net est toujours lourdement déficitaire, de -3,3 ME, après -5,12 ME un an avant. La trésorerie est en revanche stable à 1,01 ME, alors que les dettes financières, bien que réduites de -3,5 ME, restent conséquentes à 50,45 ME.
La société rappelle que son activité du 1er semestre représente traditionnellement 40% de l’activité annuelle. « La crise économique n’incite pas les consommateurs à acheter des produits de confort », explique le management qui ajoute que dans un tel contexte morose, la grande distribution intensifie sa politique de développement de marques propres, « affaiblissant progressivement l’attachement du consommateur final aux marques phares du secteur d’activité ». Outside Living Industries continue à adapter ses structures, mais estime que, malgré les mesures prises, l’activité de l’exercice « devrait être affectée par le contexte macro-économique défavorable ».
Le groupe indique disposer d’un niveau de financement suffisant jusqu’à la fin du mois de janvier prochain, grâce à l’accord signé en début d’année. Il « examine néanmoins toutes les solutions qui pourraient lui permettre de renforcer ses fonds propres et assainir sa situation financière ». Pour l’heure, aucune des modalités définitives de restructuration de la dette « haut de bilan » et du financement du groupe n’ont pas encore été arrêtées et la société s’est à nouveau rapprochée de ses partenaires financiers pour tenter de trouver une solution pérenne à moyen terme. Le 20 juillet prochain, Outside Living Industries fera voter à ses actionnaires des délégations en vue d’éventuelles levées de fonds, avec des autorisations d’augmenter le capital social jusqu’à 25 ME.