Reprise. U10 bénéficie d’une remise à niveau de ses fondamentaux… Alors que la société a été fragilisée par un endettement excessif à l’heure où les banques se montraient très mesurées dans leurs engagements, la situation financière s’est nettement améliorée… Des cessions d’actifs ont été enregistrées, tandis que le train de vie de l’entreprise a été réduit. Par ailleurs, les conditions de conversion des obligations convertibles ont été révisées, tandis que la holding du fondateur a renforcé ses fonds propres. Même si l’évolution de la consommation des ménages manque de visibilité, la marche des affaires de l’entreprise s’améliore sensiblement.
Ventes. Les ventes de la société fondée par Thierry Lièvre sont ressorties dans le vert sur le second trimestre 2010 après une longue série d’évolutions négatives… Le chiffre d’affaires d’U10 avait ainsi décliné tant sur 2008 que sur 2009. Le positionnement dans l’univers de la décoration d’intérieur et des accessoires de la maison semble désormais plus pertinent. Les gammes sont fréquemment renouvelées avec un focus sur les petits prix afin d’inciter des achats d’impulsion. La profitabilité d’U10 au titre de la première partie de l’année revient sur ses niveaux habituels, avec une marge opérationnelle courante de 7,6%, alors qu’elle était seulement de 4,5% un an plus tôt.
Dettes. La dette nette de l’entreprise représente désormais 65% des capitaux propres, soit un niveau supportable. La remontée de la marge permet à U10 de faire face à ses échéances sans devoir faire appel au marché. La valeur a récemment repris de la hauteur, mais il reste encore du chemin à parcourir avant de revenir sur les niveaux atteints en 2006-2007. Le titre se négociait alors autour des 12-13 Euros… Dans la mesure où le bénéfice par action représente moins de 9 fois les estimations 2010, il nous semble que la valeur en garde encore ‘sous le pied’. On pourra ainsi se positionner sur cette action dans les cours actuels.