SES a vu son chiffre d’affaires croître de 4,4% à 1,701 Milliard d’Euros en 2009, pour un EBITDA en hausse de 8,1% à 1,189 MdE et un résultat opérationnel qui progresse de 12% à 700,4 ME. Le bénéfice net par action s’apprécie de 24,5% à 1,22 Euro. Le consensus Bloomberg visait 1,684 MdE de ventes sur un EBITDA de 1,187 MdE et un bénéfice par action ajusté de 1,156 Euro.
L’opérateur satellitaire proposera un dividende de 0,73 Euro, en hausse de 10,6%. Le ratio dette nette sur EBITDA a reculé de 3,16 à 2,99 fois. Le carnet de commandes ressortait fin 2009 à 6,748 MdsE contre 5,85 MdsE un an avant.
Le président Romain Bausch a expliqué « durant l’exercice, SES a mis en commande cinq satellites supplémentaires, portant à 12 le nombre de satellites actuellement en construction. Ce programme intensif d’investissement satellitaire devrait générer plus de 400 Millions d’Euros de chiffre d’affaires annuel supplémentaire à l’horizon 2015 ». Le dirigeant ajoute que la croissance sera en outre « alimentée par la participation minoritaire prise par SES dans O3b Networks, le réseau satellitaire qui met en place une dorsale internet à haute vitesse et à temps de latence réduit afin de connecter les marchés qui aujourd’hui ne sont que peu ou pas desservis par les réseaux à haut débit ».
SES vise cette année une croissance du chiffre d’affaires récurrent de l’ordre de 5%, avec une augmentation de l’EBITDA récurrent conforme à la progression du chiffre d’affaires récurrent, grâce à un mix de chiffre d’affaires favorable et à la poursuite du contrôle des coûts. Les activités d’infrastructure devraient conserver une marge d’EBITDA récurrente supérieure à 82%. La marge récurrente des activités de services devrait osciller entre 11% et 15%. A moyen terme, SES vise entre 2010 et 2012 un taux moyen de variation annuelle de son chiffre d’affaires de 5% malgré l’impact de l’arrêt des transmissions analogiques en Allemagne, qui devrait intervenir pour l’essentiel au milieu de l’année 2012. La croissance du chiffre d’affaires devrait être apparente au niveau de l’EBITDA récurrent. « Nous réitérons nos projections pour l’ensemble des autres grands indicateurs », conclut l’opérateur.
Charles Ledoux
