Le spécialiste de la moto tout terrain Scorpa, qui a été placé en redressement judiciaire après s’être déclaré en cessation de paiement en ce début d’année, vient de faire un point sur la période d’observation de 6 mois que lui a accordée le Tribunal de Commerce de Nîmes…
Lors de la séance du 5 Mai 2009, les dirigeants de Scorpa ont informé le Tribunal de Commerce que malgré des accords oraux pour un accord transactionnel avec les établissements bancaires partenaires de la société, les conseils du candidat repreneur n’ont pas obtenu de confirmation écrite et ont informé la société que, dans ce cas, ils sont dans l’impossibilité de structurer un plan de continuation.
L’activité de production étant à nouveau régulière et la trésorerie permettant de faire face aux approvisionnements et aux obligations courantes de l’entreprise, le Tribunal a donné jusqu’au 2 juin 2009 pour permettre au Conseil d’Administration de mener les négociations avec les candidats repreneurs.
Trois candidats industriels et financiers se sont déclarés auprès de la société dans le cadre d’un plan de cession. Un seul candidat envisage le maintien sur site et une sauvegarde importante de l’emploi sous réserve d’accords avec les collectivités locales sur les conditions de maintien.
Dans les deux autres cas, une délocalisation de l’activité est envisagée. Pour sa part, le Conseil d’Administration continue à déployer ses efforts pour maintenir l’activité et l’emploi sur le territoire national.
SEV, la filiale de véhicules électriques, est en phase de pré-production et nécessite des investissements que le groupe ne peut assurer actuellement. Afin de lui permettre de poursuivre ses objectifs en toute autonomie, Scorpa a cédé sa participation à une société d’investissement.
Cette cession demeure sous réserve de l’accord du Tribunal de Commerce dans le cadre de la procédure.
Scorpa a demandé le maintien de la suspension de la cotation du titre .