Boursier.com : La part de l’Automobile dans votre chiffre d’affaires atteignant désormais plus de la moitié de celui-ci, doit-on vous assimiler à un équipementier à part entière?
P.F. : Non, pas totalement. Même si nous voulons prendre une part importante dans l’industrie automobile, notamment sur le marché européen des pièces décorées intérieures et extérieures, nous souhaitons également développer nos parts de marché hors automobile, en particulier dans les secteurs du multimédia, de l’industrie électrique et l’électroménager.
Boursier.com : Hors Bourbon votre chiffre d’affaires semestriel progresse de 1% seulement, qu’anticipez-vous pour la deuxième moitié de l’exercice?
P.F. : Comme déjà communiqué, le second semestre des activités historiques, hors périmètre Bourbon, devrait se maintenir dans la même tendance. La priorité cette année est la bonne intégration du Groupe Bourbon.
Boursier.com : Rappelez- nous les synergies que vous souhaitez dégager avec Bourbon. Et leur montant.
P.F. : Dans un premier temps, nous souhaitons profiter des économies d’échelle possibles sur les achats. Nous avions déjà sans Bourbon de très bonnes relations avec nos fournisseurs, notamment de matière plastique, et nous souhaitons évidemment que celles-ci s’améliorent encore. Le rapprochement des équipes techniques et des services innovation devrait également nous permettre de bénéficier d’économies sur d’autres types d’achats. Les résultats obtenus dans le cadre du plan de progrès déjà lancé par Bourbon vont s’accélérer grâce au développement de ces synergies.
Boursier.com : Le résultat d’exploitation de Bourbon passera t-il dans le vert lors de l’exercice en cours?
P.F. : Nous communiquerons après Bourse le 8 juin 2011 les résultats semestriels, qui intègreront un mois complet d’exploitation des sociétés Bourbon, vous aurez à ce moment là une tendance.
Boursier.com : L’un de vos objectifs stratégiques reste t-il de réaliser une acquisition en Allemagne?
P.F. : Absolument, comme je vous l’ai indiqué, nous souhaitons développer notre position sur le marché automobile européen et selon nous, cela passe obligatoirement par l’Allemagne.