Liquidations massives : 860 M$ évaporés, BTC et ETH décrochent
Ethereum attire de nouveau des capitaux. Les ETF au comptant enregistrent une série d’entrées rapides et régulières. La séquence dure depuis plusieurs sessions. Elle cumule plusieurs centaines de millions de dollars.
Ce rythme surprend. Il intervient alors que l’attention se portait surtout sur le bitcoin. Pourtant, le signal paraît solide. Les investisseurs cherchent une exposition directe à l’actif, via un véhicule coté et simple d’accès.
Contexte & Faits
Selon The Block, les ETF au comptant sur Ethereum ont engrangé 639 M$ d’entrées sur la dernière journée observée. Mieux encore, la série s’étire sur huit séances. Le ton est donc résolument positif. Les créations primaires s’empilent. Les teneurs d’ETF achètent l’actif sous‑jacent pour adosser les parts.
Ce mouvement suit une période de rattrapage. Les produits sur bitcoin ont concentré l’intérêt au premier semestre. Les encours y ont explosé. Les investisseurs reviennent désormais vers l’alternative logique : ETH.
L’actif offre une exposition différente. Il combine une couche de règlement programmable et un rendement de staking potentiel, selon les structures utilisées en dehors des ETF. Sur le marché, la réaction reste mesurée mais lisible.
Les volumes montent sur les exchanges. Les spreads se resserrent dans les moments calmes. Les desks voient aussi une amélioration du basis entre spot et perpétuels.
Par ailleurs, les flux apparaissent diversifiés. Ils viennent d’intermédiaires américains, mais aussi d’Europe et d’Asie. Enfin, la volatilité implicite recule légèrement sur certaines échéances.
Analyse
Ce regain d’intérêt tient à trois ressorts. D’abord, la lisibilité du véhicule. Un ETF au comptant simplifie l’accès. Il supprime l’obstacle de la garde directe. Il facilite l’allocation en comptes‑titres et plans éligibles. Les comités d’investissement apprécient.
Ensuite, l’utilité d’Ethereum. L’actif soutient des usages concrets : stablecoins, DeFi, tokenisation et paiements programmables. Les réseaux de (Layer 2) réduisent les coûts. Les volumes on‑chain s’en ressentent. La thèse ne repose donc pas uniquement sur la hausse des prix.
Elle s’appuie aussi sur l’activité économique du protocole. Enfin, la diversification par rapport au bitcoin. ETH propose une exposition différente. Le moteur est moins ‘réserve numérique’, plus ‘infrastructure numérique’. Les deux récits se complètent.
La profondeur s’améliore lorsque les market makers reçoivent des flux réguliers. Les carnets deviennent plus denses. L’exécution se fait alors à moindre coût glissant. Toutefois, certains écueils demeurent.
Les flux d’ETF peuvent se retourner. Une journée de rachats suffit parfois à renverser le signal. De plus, la concurrence d’autres actifs joue. Solana capte des capitaux dans certaines phases. D’autres narratifs émergent autour de la tokenisation.
Enfin, la réglementation reste un facteur d’incertitude. Un avis défavorable ou un retard procédural peut freiner la cadence.
Impact
Pour les particuliers, l’ETF simplifie la vie. Il supprime la garde technique. Il cadre mieux la fiscalité. Il permet un suivi en portefeuille au même titre qu’une action.
En revanche, il enlève l’accès direct aux usages on‑chain. Le détenteur de parts ne bénéficie pas du staking lui‑même. Il doit accepter ce compromis.
Pour les institutionnels, l’effet est immédiat. Les mandats peuvent intégrer ETH via un instrument coté et régulé. Les équipes de risque ajustent plus facilement les limites. Les gérants appliquent des stratégies graduelles. Ils utilisent aussi des couvertures via dérivés listés.
Ainsi, l’exposition devient pilotable. Pour le marché, l’arrivée de flux réguliers est un soutien. La découverte de prix se fait plus propre. Les arbitrages entre spot, futures et perpétuels gagnent en efficacité.
Par ailleurs, les produits structurés trouvent une base de valorisation plus stable.
Source :
Sur le même sujet :