Ethereum fête ses dix ans et change de dimension. La blockchain ne se limite plus aux memecoins ou aux NFT spéculatifs : elle veut devenir l’infrastructure numérique commune du XXIe siècle. Et certains chercheurs parlent déjà de « civilisation infra phase » pour décrire ce moment charnière. Une expression derrière laquelle se dessine l’idée d’un protocole universel, neutre, programmable et accessible à tous.
Aparté sécurité : Best Wallet, est-il le meilleur wallet ?
Best Wallet se présente comme une solution intégrée, conçue dans le but de simplifier la gestion des actifs numériques. L’application impressionne grâce à sa démarche exhaustive : elle offre ainsi une compatibilité multi-chaînes, avec plus de 100 devises supportées, et un DEX interne relié à plus de 300 plateformes.
De plus, le jeton BEST donne accès à des caractéristiques avancées dans ce portefeuille sécurisé. Un intérêt marqué qui s’illustre par l’existence d’une communauté dynamique (250 000 utilisateurs actifs) et un plan d’action dynamique assorti d’une force de frappe opérationnelle sécurisée par la technologie MPC-CMP de Fireblocks.
Ethereum comme nouveau service public mondial
Pour les auteurs de ce concept de protocole universel, Ethereum s’apparente à un grand chantier de travaux publics numériques, comparable à l’électrification au XXe siècle. À travers ce prisme, l’objectif est de standardiser à la fois les paiements, l’identité, le stockage et la coordination économique.
Ainsi, si la monnaie et l’identité restent sous contrôle des États et des big tech, le réseau Ethereum offre un socle ouvert, sans frontière ni compte bancaire. Chacun peut y brancher ses applications, ses contrats et ses flux de valeur.
Mais attention : ce basculement ne reste pas théorique. En effet, la montée en puissance de la tokenisation, des stablecoins et des agents IA on-chain pousse déjà certaines institutions à envisager (et expérimenter) Ethereum comme colonne vertébrale de leurs futures infrastructures financières.
Dès lors, ce mouvement rejoint la dynamique plus large qui s’opère dans la régulation américaine sur la crypto et la tokenisation. Car en effet, les régulateurs commencent à voir dans ces rails ouverts un levier possible de modernisation des marchés financiers.
Lean Ethereum, zk-SNARKs et « projet Manhattan » cryptographique
Pour tenir la baraque et assumer ce rôle d’infrastructure mondiale, Ethereum doit combiner légèreté avec montée en puissance. Le plan « Lean Ethereum » résume bien cette ambition : réduire les besoins de consensus, de données et d’exécution sans pour autant sacrifier la décentralisation.
Concrètement, cette vision s’appuie sur la montée des zk-SNARKs et des zk-VM, qui permettent de prouver le bon calcul d’une transaction en évitant de tout recalculer on-chain. Le résultat attendu est ambitieux : une L1 capable de traiter plus de transactions, à moindre coût, avec des garanties cryptographiques renforcées.
Le chercheur Justin Drake décrit cette transition comme un véritable « projet Manhattan » cryptographique pour Ethereum, financé à coups de dizaines de millions de dollars. L’objectif ultime est de « snarkifier » chaque composant critique du protocole, du consensus au stockage d’état.
En parallèle, Vitalik Buterin insiste sur l’enjeu de la confidentialité programmable. Les briques impliquées doivent offrir des transactions plus discrètes, tout en assurant la transparence globale du livre de comptes.
also:
* Kohaku roadmap (wallet-side privacy work, including work on often-less-mentioned areas like reading the state privately with TEE+ORAM and later PIR)
* BAL + ZK-EVM provers (along with other benefits, makes a full node much lighter, letting you query state without giving…— vitalik.eth (@VitalikButerin) November 11, 2025
Quelles implications pour les investisseurs et les États ?
Du côté des investisseurs long terme, il est clair qu’Ethereum devient un pari sur un standard technique susceptible de capter une part croissante de l’activité économique numérique. Ainsi, suivre l’évolution d’Ethereum ne revient plus seulement à observer un « altcoin », mais un possible futur bien commun.
Cependant, cette mutation n’est pas sans risques. Le narratif se compliquera si le protocole échoue à rester neutre, ou si la concurrence d’autres L1 fragmente la liquidité. En effet, la promesse de protocole universel pourrait se diluer dans un écosystème multi-chaînes difficile à coordonner.
Les États voient ici à la fois une opportunité et un défi. D’un côté, ils peuvent s’appuyer sur ces rails pour tokeniser dettes, dépôts ou infrastructures réelles. De l’autre, ils devront accepter qu’une partie des règles soit inscrite dans un code ouvert et mondial.
L’idée de « World Computer » défendue par une partie de la communauté Ethereum n’est plus aujourd’hui un simple slogan marketing. C’est un vrai scénario, qui (infra)structure durablement la finance, les données et les services publics numériques.
En pratique, rien ne dit que ce futur sera linéaire ou centré sur Ethereum. Toutefois, il est indéniable que la combinaison d’une base décentralisée, d’innovations zk et d’une gouvernance ouverte place le réseau au cœur de la course au protocole universel.
Sources
Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. N’utilisez pas les informations fournies ici comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.

