Le gouvernement italien s’était fait remarquer avec sa proposition de loi qui visait à augmenter la taxe des crypto-monnaies à 42 %. Ce dernier vient d’annoncer avoir fait machine arrière dans le but de soutenir la croissance des actifs numériques. Une volte-face positive pour l’industrie web3, qui pourrait inspirer ses voisins européens comme le France. On fait le point.
Le gouvernement italien révise son projet de taxe crypto
La coalition actuellement au pouvoir en Italie propose une réforme sur la fiscalité des actifs numériques. Ils cherchent à trouver une approche plus équilibrée pour maintenir l’intérêt envers les actifs numériques, et ainsi ne pas impacter les recettes de l’État.
Ainsi, le gouvernement italien prévoit de réviser son projet d’impôt sur les gains en crypto-monnaies. Il ramènerait la taxe à 28 %, à l’inverse de la proposition initiale qui visait un taux de 42 %. Derrière ce changement, on retrouve une inquiétude : une taxe trop importante ferait fuir les contribuables concernés et freinerait l’innovation dans ce secteur en pleine expansion.
D’après les informations, l’administration de la première ministre Giorgia Meloni devrait soutenir cet amendement. Une bonne nouvelle pour les investisseurs en crypto-monnaies, qui bénéficieront d’un paysage fiscal plus juste en Italie.
À noter qu’il s’agit tout de même d’une augmentation, car le taux actuel était de 26 % en Italie. Cependant, on est bien loin des 42 % initialement prévus. Un autre partie proposait d’ailleurs l’annulation pure et simple de l’augmentation. De plus, les futures réformes pourraient également inclure des initiatives d’éducation et de transparence pour les investisseurs.
La proposition de la Ligue, partie politique majoritaire, comprend la formation d’un groupe de travail permanent sur le sujet. Il sera composé de représentants d’entreprises web3 et d’organisations d’investisseurs. Ils travailleront conjointement à l’éducation des investisseurs et à l’élaboration d’un cadre clair pour les consommateurs.
Le ministre des Finances a également ajouté qu’il réfléchissait à une taxation qui prend en compte la durée de détention des actifs. Un barème dégressif rendrait alors les investissements longs termes plus intéressants.
La France peut-elle suivre le même chemin ?
Les mesures prises en Italie témoignent d’une approche prudente et équilibrée envers l’industrie des crypto-monnaies. Le pays cherche à ne pas être dissuasif pour ses habitants, tout en stimulant l’expansion du secteur dans son territoire, en attirant des nouveaux acteurs.
Cela dénote clairement avec la stratégie globale de l’Union européenne. Bien que l’UE ait promu un projet de loi instaurant un cadre clair sur les crypto-monnaies, ce dernier est perçu par beaucoup comme trop restrictif.
En France, des projets de loi récents ont fait polémique, car ils visaient à augmenter la flat tax (qui s’applique sur les gains en cryptoactifs) de 30 % à 33 % voire 37,2 %. Une décision qui aurait entravé grandement les investissements en actifs numériques.
À l’international, il semble que le cadre entourant les crypto-monnaies devient de plus en plus favorable. Les Etats-Unis devraient garder leur place en tête dans l’industrie, grâce à la récente élection de Trump et à la nomination d’Elon Musk.
En Chine, Hong Kong reste toujours un terrain d’expérimentation pour le gouvernement, qui pourrait potentiellement revenir sur son bannissement. C’est pourquoi, la France, et plus largement l’Europe, doivent absolument réfléchir à un cadre qui ne soit pas trop restrictif, et qui se montrerait contre-productif.
Avertissement sur les risques
Cet article n’est pas un conseil en investissement. Avant d’investir dans une crypto, assurez vous de mener vos propres recherches (DYOR) sur son projet et son potentiel.
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