
Bitcoin sous 92 000 $ : une ouverture dans le rouge
Le Bitcoin tente de retrouver son équilibre après son décrochage, mais l’effort manque clairement d’élan. Le rebond aperçu dans la nuit n’a pas réussi à inverser la dynamique. On sent une vraie hésitation : le marché scrute, attend et avance avec une prudence presque exagérée.
Dans le même temps, les volumes sont toujours faibles. Cela se voit dans la manière dont les prix bougent. Les altcoins suivent chacun leur propre rythme. Certains tentent un léger redressement, tandis que d’autres s’enfoncent sans vraiment résister.
Rien ne laisse penser qu’un mouvement coordonné se prépare. Le marché reste suspendu au comportement du Bitcoin qui continue de donner le ton.
Les retraits des ETF pèsent lourd sur le marché
Ces décollectes n’arrangent rien : on sent qu’elles appuient un peu plus sur les prix. Les sorties se sont enchaînées ces derniers jours et chaque décollecte crée un petit choc supplémentaire sur le cours du Bitcoin. Dans un marché déjà fébrile, ce type de mouvement se ressent vite.
Les investisseurs institutionnels semblent aussi vouloir réduire leur exposition au risque. Ils se repositionnent et préfèrent attendre des conditions plus stables avant de revenir.
Pour l’instant, rien ne laisse penser que cette tendance se calme. Tant que les ETF continuent de perdre des volumes, les tentatives de rebond du Bitcoin risquent de rester fragiles. Les prochains chiffres de flux seront regardés de très près.
Climat global : prudence macro et sentiment dégradé
Le contexte économique global n’aide pas. Les inquiétudes autour de la trajectoire mondiale, combinées à une baisse d’appétit pour le risque suffisent à freiner l’ensemble du marché. On le ressent dans les moindres variations de prix : la réaction est lente, mesurée, presque retenue.
On a parfois l’impression que le marché avance en mode ralenti. Les investisseurs testent une position, la ferment aussitôt, puis attendent à nouveau. Beaucoup préfèrent rester en retrait et n’agir qu’en cas de signal clair. Et pourtant, ce déclic ne vient pas. Il manque un vrai déclencheur, quelque chose qui casse la routine.