
CZ prépare son retour : Binance rallume les projecteurs
C’est la nouvelle qui fait parler tout le monde. Tout juste gracié par Donald Trump, Changpeng Zhao s’apprêterait à reprendre la tête de Binance avant la fin de l’année. L’information, relayée par plusieurs médias américains, a suffi à relancer la confiance dans l’écosystème centralisé.
Le marché n’a pas tardé à réagir : le BNB est repassé au-dessus des 1 000 $, entraînant dans son sillage un petit rebond général. Pour beaucoup, le symbole est fort. CZ incarne encore une partie de l’esprit d’origine de Binance, et son retour serait perçu comme un signal de stabilité après des mois de turbulences réglementaires. Rien n’est encore officiel, mais le simple fait d’en parler suffit à raviver l’attention.
XRP se renforce, Ethereum séduit les sociétés
Pendant que l’attention se porte sur CZ, XRP poursuit sa discrète remontée. Les données on-chain montrent une baisse de près de 3 % des jetons disponibles sur les exchanges cette semaine. En clair, les détenteurs gardent leurs positions, signe que les mains fortes anticipent une reprise.
Le prix s’envole légèrement autour de 2,44 $, soit une hausse d’un peu plus de 2 %. Un mouvement modeste qui confirme la tendance haussière.
D’après un rapport publié ce matin, les entreprises cotées posséderaient désormais davantage d’Ethereum que de Bitcoin dans leurs portefeuilles. Une évolution qui ne passe pas inaperçue : elle montre à quel point la confiance s’installe peu à peu autour du réseau. Beaucoup y voient une base solide, capable de soutenir la finance numérique de demain.
La DeFi reprend vie
Restée discrète ces dernières semaines, la finance décentralisée fait un retour remarqué. Les volumes de trading sur les produits dérivés décentralisés ont déjà dépassé 1 000 milliards de dollars depuis le début du mois. C’est un record, tiré par l’activité sur des plateformes comme Uniswap, GMX ou Aevo.
Dès que le marché devient nerveux, la DeFi revient sur le devant de la scène. Les traders veulent de la souplesse, pas d’intermédiaires. Et comme souvent, c’est là qu’on réalise à quel point ce secteur reste vivant.