Le créateur de la messagerie Telegram, Pavel Dourov, a pour une fois de plus suggéré que le Bitcoin aurait un bon avenir. Dans le podcast de Lex Fridman, le 1er octobre 2025, l’entrepreneur a déclaré compter sur un Bitcoin à un million de dollars l’unité en raison de l’impression monétaire massive des pouvoirs publics.
Bitcoin contre la planche à billets
D’après Pavel Dourov, il existe deux types de monnaies qu’il convient de bien distinguer, d’un côté les monnaies classiques, de l’autre le Bitcoin :
« Les gouvernements continuent d’imprimer de l’argent sans relâche. Personne n’imprime de bitcoins ».
Contrairement au dollar ou à l’euro, dont l’offre peut être multipliée à foison par les banques centrales, le BTC affiche au contraire une rareté programmée. D’une émission elle-même strictement limitée à 21 millions d’exemplaires, qui lui confère selon le co-fondateur de VK une valeur éternelle long terme.
JUST IN: Telegram CEO Pavel Durov says $BTC will go to $1,000,000. pic.twitter.com/09mm9usN3l
— Whale Insider (@WhaleInsider) September 30, 2025
Dans ce contraste entre rareté numérique et abondance monétaire, Durov voit le moteur principal d’une hausse vertigineuse. Si les gouvernements poursuivent leur politique de création monétaire, explique-t-il, la demande pour un actif incorruptible comme le Bitcoin ne pourra qu’augmenter.
Un pari personnel de longue date
L’entrepreneur russe a également partagé des détails sur son investissement personnel. Dès 2013, il a acheté plusieurs milliers de bitcoins à environ 700 dollars pièce, pour une mise de quelques millions. Quand le marché a chuté sous les 200 dollars l’année suivante, beaucoup y ont vu une erreur monumentale.
Lui, au contraire, n’a pas cédé à la panique : « Je m’en fichais », convaincu que le potentiel du Bitcoin dépasserait ces fluctuations.
Ces achats précoces se sont révélés décisifs. Ils lui ont permis de financer son train de vie actuel, depuis ses déplacements privés jusqu’à ses investissements personnels. Durov précise que sa fortune ne vient pas de Telegram, une plateforme qui a souvent fonctionné à perte, mais bien de ses avoirs en cryptomonnaies.
Telegram et Bitcoin, deux trajectoires distinctes
Cette clarification n’est pas anodine. Telegram, utilisé par plus de 900 millions de personnes dans le monde, reste une entreprise dont le modèle économique n’a jamais été pensé pour générer des profits rapides. Durov tient à rappeler qu’il n’a pas utilisé son application comme un levier financier. Ses revenus personnels proviennent du Bitcoin, pas des utilisateurs de sa messagerie.
Cette distinction nourrit aussi sa crédibilité lorsqu’il parle de crypto. Il ne se contente pas de théoriser : il a misé son propre argent il y a plus de dix ans et a maintenu sa position malgré les cycles de marché.
Une vision tournée vers l’avenir
Durov continue de soutenir qu’il n’a pas vendu la plus grande partie de ses actifs, et il reste convaincu que le Bitcoin finira par toucher le million de dollars. C’est également pour lui une sorte de monnaie plus juste qui ne fléchit ni sous la censure, ni sous les pressions politiques.
Ses projections ne font pas l’unanimité. Certains spécialistes jugent ce scénario comme étant trop optimiste et mettent en évidence que l’adoption de Bitcoin à travers le monde demeure inégale. Toutefois, pour Durov, le raisonnement reste sans faille : dans un monde où les politiques monétaires traditionnels s’affaiblissent continuellement, la rareté numérique finira par triompher.
Sources : lexfridman.com
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