L’économie de l’attention est sans doute sur le point de transitionner vers l’économie de l’intention. Découvrez pourquoi et comment le protocole Bitcoin Ordinals peut contribuer à cette transition de notre économie.
De l’économie de l’attention vers l’économie de l’intention
The terror of the attention economy pic.twitter.com/iIIQ3l2T8k
— JustForKnowHow (@JustForKnowHow1) January 26, 2024
Avant toute chose, cette notion de l’économie de l’attention n’est pas nouvelle puisqu’elle est apparue dans les années 70. En effet, c’est le politologue Herbert Alexander Simon qui a inventé ce terme.
“Ce que consomme l’information est plutôt évident : elle consomme l’attention de ses récitants. De ce fait, une multitude d’informations dégrade la pauvreté de l’attention et la nécessité de répartir efficacement cette attention entre la surabondance de sources d’information qui pourraient la consommer.” avait-il déclaré.
De toute évidence, cette économie est apparue avant le 21e siècle et l’apparition de nombreux médias comme la télévision et la publicité, les journeaux etc…
Comme l’a expliqué l’expert en attention Johann Hari, lors de son passage dans le podcast youtube “The Diary of a CEO”, les entreprises de notre ère se focalisent sur comment capter l’attention de l’utilisateur et/ou du client.
Il cite notamment l’exemple de Facebook qui base toute son économie sur l’attention, en optimisant la page d’accueil en mettant des publications ciblées et des notifications.
D’où le terme d’économie de l’attention. Toute notre économie (que ce soit globale ou locale à échelle d’une entreprise) est basée sur l’attention. Néanmoins, cette surcharge de l’information n’est pas sans conséquences sur notre bien-être. Il est prouvé que notre attention est en plein déclin, ce qui en conséquence force notre société à encore plus pousser cette surcharge d’information encore plus loin dans sa conception et sa mise en place.
Par ailleurs, une étude a montré que la quantité d’information a été multipliée par plus de 20 fois depuis 2007. La plupart des données ont été générées sur les deux dernières années. Cette surcharge pourrait alors pousser au changement et donc à une transition vers une économie dite de “l’intention”.
En somme, l’économie de l’intention se base plutôt sur apporter une vraie valeur aux utilisateurs, en donnant des informations spécifiques et des besoins particuliers et plus importants.
C’est alors une optimisation de l’économie en ayant “l’intention” de fournir l’information de manière la plus intelligente possible.
Le Bitcoin et le protocole Ordinals peuvent aider à cette transition ?
I am bullish on anything related to the #Bitcoin ecosystem.
BRC20 & Ordinals will be a big hype next bull market.
— Crypto Rover (@rovercrc) January 25, 2024
Alors que l’AI est également un outil indéniablement essentiel pour effectuer cette transition, le protocole révolutionnaire de Bitcoin Ordinals a également son mot à dire.
L’économie actuelle est basée sur l’attentisme et l’exclusion. Seules les banques et les gouvernements et les banques centrales ont véritablement le pouvoir. Dans un premier temps, le Bitcoin lui-même est un premier pas vers la construction d’une économie interventionnelle, volontaire et participative.
En effet, grâce aux nœuds par exemple, tout le monde peut participer intentionnellement à cette nouvelle économie.
Toutefois, l’information est désormais imposable sur la blockchain Bitcoin. En effet, lancé en début d’année par Casey Rodamor, le protocole Ordinals permet de stocker toutes sortes de données sur la blockchain ultra-sécurisée et transparente du Bitcoin. L’information n’est donc plus subie par l’utilisateur, mais contrôlée et créée par ce dernier.
Cette révolution marque peut-être le début d’une nouvelle ère, où l’information n’est plus créée et consummée passivment mais plutôt intentionnellement avec un but spécifique.
Outre l’impact écologique dû à la surabondance d’informations inutiles et néfastes, cela aura également un impact sur notre société et son bien-être global.
En effet, grâce à la propriété de valeur du Bitcoin, chaque information a un coût et le partage également. Cela incite donc encore plus à une élévation de la qualité des échanges et de la transmission d’information.
Si l’utilisation de Bitcoin Ordinals est majoritairement pour le stockage de NFT, de nombreux cas d’utilisations sont potentiellement envisageables. Que ce soient du JPEG, HTML ou autres types de documents, les cas d’utilisation devraient apparaitre au fur et à mesure que le protocole se voit exploré. Michael Saylor avait d’ailleurs évoqué la potentielle utilisation du Bitcoin Ordinals pour stocker son testament sur la blockchain.
Conclusion
Grâce au protocole Ordinals, la communauté bitcoin pourrait entamer une transition nécessaire de notre économie. De l’attention à l’intention, tout le processus de transmission d’information est poussé vers une démarche plus volontaire, intelligente et saine.
Outre l’IA, le Bitcoin n’est pas simplement une monnaie décentralisée, mais un espoir de liberté financière dans une économie où l’on a perdu le contrôle depuis trop longtemps. C’est par la même occasion un moyen de construire une nouvelle économie sur des bases différentes.
Les recherches sont sans appel, notre attention est en déclin et cela influe sur beaucoup d’aspects de nos vies négativement. Il est donc essentiel de construire intentionnellement et volontairement une économie plus intelligente. Et les Bitcoin Ordinals nous offrent cette possibilité.
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