L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) s’inquiète de la hausse des arnaques à l’usurpation de noms de banques connues, notamment sur les réseaux sociaux. Le régulateur appelle à la prudence.
Arnaque aux faux livrets d’épargne : de quoi s’agit-il ?
Dans un communiqué, l’organisme régulateur, qui est une entité de la Banque de France, alerte le public face à la recrudescence de ces “faux livrets d’épargne” proposés aux particuliers sur Internet. La stratégie est toujours la même : un message de type publicitaire est posté sur les réseaux sociaux, ou sur un site spécialement dédié à collecter les données, et appelle l’internaute à renseigner ses coordonnées personnelles dans le but soi-disant de bénéficier de taux de rendement “supérieurs à ceux du marché”.
Mais en réalité, les escrocs en profitent pour utiliser ces données afin de recontacter les victimes et les démarcher par téléphone ou par courriel. L’ACPR a ainsi listé pas moins de 40 adresses emails usurpant le nom de la banque en ligne Revolut, 17 adresses pour Boursorama, et 17 pour la banque Barclays. Des noms de domaines qui s’inspirent grossièrement des noms de domaines orignaux, mais qui trompent les victimes les moins averties.
Les conseils du régulateur pour éviter les déconvenues
L’autorité de régulation des banques et des assurances précise que pour crédibiliser leur discours, “les escrocs invitent souvent leurs victimes à effectuer des virements sur des comptes ouverts auprès de ces établissements.” L’ACPR appelle donc à la vigilance et conseille de toujours s’assurer que l’interlocuteur est bien employé par la société à laquelle il se réfère. Par exemple, en appelant au siège de cette société après avoir trouvé son numéro de téléphone fixe. Le régulateur recommande de consulter sa liste noire en cas de doute.
Récemment, c’est une autre autorité de régulation, celle des marchés financiers, qui a alerté le grand public à propos de la société “Immediate Connect” qui propose des services d’investissements automatisés sur le marché des cryptos et des devises (Forex). Le Parquet de Paris et l’AMF ont procédé au blocage de 18 sites internet identifiés comme de potentiels “clones” dont l’offre est accusée par les autorités d’être “frauduleuse”.
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