L’entrepreneur français Éric Larchevêque franchit une nouvelle étape dans l’écosystème crypto avec The Bitcoin Society (TBSO). Le projet ne se limite pas à une accumulation de bitcoins : il combine un trésor en BTC, une structure d’influence économique et deux clubs premium dédiés aux entrepreneurs et aux investisseurs.
Pour donner une base solide à cette initiative, Larchevêque reprend une société déjà cotée sur Euronext afin de la transformer en un véhicule axé sur Bitcoin et la souveraineté financière.
Un véhicule coté qui mise sur le Bitcoin comme trésor stratégique
Avec TBSO, Éric Larchevêque adopte une stratégie que d’autres acteurs cotés ont déjà explorée. MicroStrategy, par exemple, a multiplié ses achats de BTC pour en faire un actif de réserve central.
Plus récemment, Capital B, la holding derrière Swan Bitcoin, a développé un modèle de “Bitcoin-first company” qui combine activité classique et accumulation de BTC. TBSO s’inscrit donc dans cette tendance, mais avec une approche plus européenne et davantage orientée communauté.
🇫🇷🗣️ Éric Larchevêque annonce le lancement de The Bitcoin Society, une Bitcoin Treasury Company cotée en bourse sur Euronext.
Il rachète une société déjà cotée pour la transformer en véhicule stratégique avec 3 piliers clairs :
1. Bitcoin Treasury Company
Un trésor stratégique… pic.twitter.com/Qodcg7A6nU— Goku 🗞 (@Crypto__Goku) November 24, 2025
Le premier fondement du projet repose sur une Bitcoin Treasury Company, dont l’objectif reste identique : accumuler une réserve stratégique croissante de Bitcoin pour établir une base monétaire robuste.
Cette réserve monétaire doit être le soutien de l’ensemble de l’écosystème TBSO et permettre d’augmenter par conséquent le nombre de bitcoins par action. Le groupe mise sur le caractère rare, transparent et mondial du Bitcoin, une vision qui contraste avec l’érosion progressive des monnaies traditionnelles.
Cette stratégie cherche aussi à offrir un accès facilité au standard Bitcoin à travers un cadre réglementé. Larchevêque veut ainsi répondre à un public qui souhaite s’exposer à l’actif numérique sans passer par des plateformes spécialisées ou gérer des solutions de self-custody.
Une Network Society pour peser dans les débats économiques et réglementaires
Un deuxième pilier introduit une nouvelle dimension plus sociétale. TBSO veut une Network Society, un espace de rencontre entre toutes celles et tous ceux qui défendent la responsabilité personnelle, la liberté économique, la gestion autonome de leur patrimoine. Cela rappelle certains mouvements de lobbying aux États-Unis autour de Bitcoin où entreprises et communautés cherchent à peser sur le débat public.

L’entreprise TBSO a donc l’ambition de constituer un panel de ressources à disponible gratuitement, notamment des offres d’éducation financières, pédagogique sur le Bitcoin, et entrepreneuriale, pour fédérer une communauté active, rassemblée à même d’exercer un plaidoyer clair alors que les débats autour de la réglementation des crypto-actifs se mettent en place en Europe.
Dans un environnement instable, cette structure veut aussi redonner un espace d’expression aux acteurs et créateurs de valeur.
Deux clubs privés pour accompagner entrepreneurs et investisseurs
Le troisième pilier repose sur la mise en réseau de deux clubs : un espace réservé aux investisseurs et un autre dédié aux entrepreneurs, le SKL Club. En intégrant ces cercles, les membres accèdent à un accompagnement méthodique et à un réseau d’experts capables d’apporter un regard extérieur utile.
L’objectif reste simple : aider les entrepreneurs à accélérer leur croissance et permettre aux épargnants d’améliorer leur stratégie patrimoniale, tout en rappelant que ces conseils ne remplacent jamais une analyse personnelle.
Ces clubs ciblent les indépendants, les PME, les startups et les investisseurs particuliers qui cherchent un cap dans un climat économique souvent instable. Ils participent aussi à un cercle vertueux : les activités des clubs dynamisent la Network Society, qui elle-même soutient la construction de la stratégie en bitcoins.
Ce fonctionnement reste toutefois dépendant de l’implication des membres et n’efface pas les risques liés aux marchés financiers.
Une prise de contrôle d’une société cotée pour structurer TBSO
Pour porter ce modèle, Éric Larchevêque et ses associés rachètent 98 % de la société Tayninh (Euronext : TAYN). Ils lancent ensuite une OPA à 0,11 € par action, un montant très inférieur à la dernière cotation publique. À l’issue de l’opération, Tayninh devient TBSO et adopte une gouvernance en SCA, une structure qui offre un cadre plus lisible pour déployer la stratégie.
Ce mouvement rapproche TBSO de plusieurs entreprises qui utilisent la cotation en Bourse comme levier pour financer une stratégie orientée Bitcoin. Là où MicroStrategy mise avant tout sur l’accumulation, TBSO ajoute une dimension communautaire et entrepreneuriale qui lui permet de se démarquer.
Les trois fondateurs, Éric Larchevêque, Nathan Pissarro et Tony Parker, cherchent ainsi à combiner technologie, finance et influence économique.
Source : Tbso.com
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