Une vaste opération policière a démantelé plusieurs fermes de minage clandestines dans les alentours de Saint-Pétersbourg. Selon la presse locale, trois suspects auraient exploité le réseau électrique pendant des années, dopant artificiellement leur rentabilité. Cependant, l’enquête se poursuit pour déterminer l’ampleur exacte du préjudice.
Une fraude énergétique au long cours
Les autorités russes décrivent un stratagème mis en place de mars 2018 à août 2025 à base de compteurs manipulés. En effet, leur métriques auraient été faussées pour minorer la consommation d’électricité, tout en alimentant un parc industriel de calculateurs. En effet, plus de 2 700 appareils de minage auraient été saisis, ainsi que deux transformateurs et de nombreux équipements de refroidissement.
Sur des images diffusées par les médias régionaux, on distingue des conteneurs remplis de rigs fonctionnant en continu. La police et la Garde nationale expliquent avoir agi de concert pour perquisitionner, avant de placer les suspects sous contrôle judiciaire pour « dommage patrimonial par tromperie ». L’identité des pièces confisquées et les montants de l’escroquerie restent à préciser.
Réseau, complices et signaux d’alerte
Ce sont les services énergéticiens qui ont donné l’alerte après des écarts récurrents de mesure sur un site commercial raccordé au réseau. Ce type d’affaire repose souvent sur des indices simples : pics de charge nocturnes, bruit de ventilations, chaleur anormale et câblage « hors schéma ». D’après la communication officielle, les perquisitions ont visé plusieurs adresses.
🚨 Russian police seized a mobile crypto mining farm illegally hooked to the grid. 95 rigs confiscated amid growing power outage risks. pic.twitter.com/IdikY2SEFe
— Backdoor News (@Backdoor_News) June 15, 2025
Le gestionnaire local Rosseti Lenenergo rappelle qu’il est le fournisseur du réseau de distribution régional, levier critique pour détecter ces anomalies. Toutefois, les cas de minage de Bitcoin non déclaré ou alimenté frauduleusement se multiplient en Russie, y compris ailleurs qu’à Saint-Pétersbourg, signe d’un arbitrage électricité-hashrate devenu trop tentant.
Quelles leçons pour les mineurs et les villes ?
Pour les opérateurs légitimes, le message est limpide : pour durer, il faut des contrats transparents et de la flexibilité. De plus, des accords industriels, un accès à des excédents renouvelables et la valorisation de la chaleur émise sont autant de facteurs susceptibles de réduire les risques juridiques et sociaux liés au minage. D’ailleurs, on peut citer l’exemple du Brésil qui, avec ses surplus éoliens et solaires, fera peut-être école.
Du côté des politiques publiques, la priorité consiste à outiller les distributeurs : capteurs réseau, audits ciblés et coopération police-énergie. À terme, la clarté réglementaire et l’ouverture de corridors d’énergie bon marché semblent préférables à la fuite vers la clandestinité, coûteuse pour tous, y compris pour les contribuables.
Pepenode : le « mine-to-earn » virtuel comme alternative ludique
Pour éviter l’escalade matérielle et les risques liés à l’électricité, Pepenode propose un « minage » virtuel gamifié : on bâtit une salle serveur numérique, on améliore des nœuds et on collecte des récompenses façon play-to-earn. Le projet est en phase de prévente actuellement et a déjà levé plus de 1,5 millions de dollars.
Concrètement, l’approche rend l’expérience accessible : zéro capex matériel, zéro raccordement, et progression par upgrades dans l’app. Pour en savoir plus et participer à l’écosystème, suivez le projet dès maintenant.
Sources
Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.