Alors qu’une partie du marché anticipe l’essoufflement du cycle, Grok propose une lecture plus nuancée : 2026 pourrait marquer non pas une fin de phase, mais un regain d’élan porté par un environnement monétaire plus respirable et une économie mondiale qui digère mieux les tensions des dernières années.
La liquidité retrouve une place centrale dans la mécanique du marché
Dans les projections établies par Grok, la politique monétaire revient comme un facteur déterminant. L’attention des investisseurs s’est récemment concentrée sur la prochaine décision du FOMC : selon les probabilités compilées par le CME FedWatch Tool, la perspective d’une baisse de 25 points de base dès le 10 décembre 2025 frôle les 90 %. Ce chiffre en dit long sur l’orientation des anticipations.
Après deux années de resserrement assumé, la Fed semble glisser vers une phase de normalisation graduelle. Cette transition ne déclenche pas automatiquement un bull market, mais elle modifie en profondeur le climat dans lequel évoluent les actifs sensibles à la liquidité, au premier rang desquels les cryptomonnaies.
Historiquement, les périodes de baisse de taux non accompagnées d’une contraction économique débouchent souvent sur des environnements dits Goldilocks : la croissance reste présente, l’inflation reflue, la prise de risque redevient acceptable. C’est ce cadre que l’IA met en avant pour 2026, où la liquidité ne serait plus un flux massif comme en 2020 – 2021, mais un soutien diffus, plus régulier.
À cette dynamique s’ajoute l’idée, de plus en plus discutée dans les rapports macro, d’outils monétaires plus ciblés, un quantitative easing limité, appliqué à des segments précis du marché obligataire. Même à petite dose, ce type de mesure agit comme un lubrifiant financier, amplifiant le regain d’appétit pour les actifs numériques et les valeurs de croissance.
Bénéfices, productivité et IA : une combinaison qui stabilise les attentes
Le scénario avancé par Grok ne repose pas uniquement sur les flux monétaires. Il inclut un paramètre plus structurel : la progression attendue des bénéfices des entreprises, particulièrement aux États-Unis. Plusieurs anticipations publiées par FactSet et Bloomberg Intelligence suggèrent une croissance à deux chiffres pour 2026, portée par une amélioration cyclique et une maîtrise plus nette des coûts.
L’intelligence artificielle occupe une place centrale dans cette amélioration des marges. Après plusieurs années d’investissements lourds, les entreprises commencent à capter les gains réels de productivité. L’IA n’est plus seulement un thème boursier ; elle devient un levier opérationnel, réduisant certaines frictions internes et renforçant la capacité des entreprises à absorber la hausse des salaires ou la volatilité des matières premières.
Cette combinaison contribue à un environnement où l’inflation peut diminuer sans pénaliser la croissance. C’est cet équilibre rare qui soutient le scénario haussier proposé par Grok.
Sur le plan sectoriel, l’IA anticipe également un élargissement du marché. Après plusieurs années dominées par les géants technologiques, les flux pourraient se réorienter vers des secteurs plus cycliques, l’industrie et certaines small caps. Cette rotation s’observe souvent dans les phases intermédiaires de cycles haussiers déjà installés.
2026, non pas comme une fin de cycle, mais comme son apogée possible
D’un point de vue historique, les bull markets les plus durables s’étalent souvent sur plusieurs années. Le cycle actuel, souvent qualifié de fragile en raison de ses débuts hésitants, pourrait encore avoir du chemin devant lui. Dans les projections de Grok, 2026 apparaît comme une année où les moteurs structurels convergent.
Les grandes institutions financières, de leur côté, restent globalement optimistes : plusieurs prévisions publiées en cette fin d’année établissent des objectifs de marché supérieurs aux niveaux actuels. Ce consensus léger mais persistant s’ajoute à un phénomène difficile à quantifier, mais bien réel : le sentiment.
Dans la sphère crypto, l’idée d’un grand final autour de Bitcoin circule de plus en plus fréquemment, révélant un environnement mental où un nouveau sommet historique est perçu comme plausible.
Cela n’implique pas un mouvement linéaire. Des phases de correction resteront probables, parfois abruptes. Mais l’alignement actuel, si les tendances se confirment, rappelle des contextes où les marchés ont fini par valider le scénario le plus constructif.
Dans un écosystème habitué aux excès, Grok n’avance pas une prophétie, mais une lecture possible : celle d’une année 2026 où la dynamique haussière trouverait enfin l’espace nécessaire pour s’affirmer.
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