Le continent africain entre dans une nouvelle époque de modernisation commerciale. Un nombre croissant d’acteurs choisit les stablecoins, dont l’USDT, pour fluidifier leurs échanges. À cet égard, la Fondation IOTA a noué un partenariat stratégique avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) en vue de dynamiser le commerce afin que près de 70 milliards de dollars de valeur soient libérés dans les prochaines années.
Un projet continental qui mise sur le digital pour dépoussiérer le commerce africain
Le programme Africa Digital Access and Public Infrastructure for Trade (ADAPT) veut tourner la page des procédures papier qui freinent encore les échanges intra-africains.
Il avance grâce à une collaboration entre l’AfCFTA, le Tony Blair Institute et le Forum économique mondial. Ensemble, ces acteurs construisent ainsi une infrastructure numérique qui simplifie chaque étape du commerce.
Les premiers retours montrent une transition profonde. Les outils de traçabilité d’IOTA réduisent les files d’attente aux frontières, allègent les démarches pour les exportateurs et limitent les tentatives de fraude documentaire.
De plus, les projets pilotes lancés au Kenya et au Rwanda affichent des gains marquants, ce qui confirme encore le potentiel du projet en Afrique. L’AfCFTA capitalise désormais sur ces premiers succès pour élargir le programme. Les nouveaux projets pilotes débuteront en 2026 au Kenya, au Ghana et dans un troisième pays d’Afrique du Nord.
L’objectif reste simple : numériser les procédures commerciales des 55 pays membres d’ici à 2035. Ainsi, le continent pourrait franchir un cap majeur dans son intégration économique et libérer près de 70 milliards de dollars de valeur supplémentaire si le projet atteint ses objectifs.

IOTA et USDT au cœur d’une infrastructure commerciale nouvelle génération
La technologie d’IOTA constitue un déterminant essentiel de cette mutation. Elle contribue à réduire le coût des paiements effectués sans intermédiaire, à délivrer des documents commerciaux plus fiables, et à assurer la gestion des identités professionnelles avec une plus grande simplicité.
Cet ensemble d’instruments fait gagner en rapidité, en maîtrise et en sécurité à l’activité commerciale. L’USDT et l’USDC apparaissent comme les monnaies du projet, une monnaie stable, qui limite la volatilité des réserves, et permet d’accélérer le règlement.
Cette dynamique se confirme déjà sur le terrain. Le Kenya traite désormais près de 100 000 transactions par jour grâce à l’infrastructure TLIP d’IOTA, ce qui change profondément le quotidien de nombreux professionnels. Les premiers résultats renforcent encore l’impact du programme.
Les exportateurs réalisent environ 400 dollars d’économies par mois grâce à la baisse des coûts documentaires. Dans le même temps, les transitaires allègent leurs démarches d’environ 60 %, ce qui améliore leur productivité.
Les temps de passage aux frontières chutent, eux aussi, passant de six heures à une trentaine de minutes. Avec ces gains, les entreprises locales profitent ainsi d’un environnement commercial bien plus dynamique. Dominik Schiener, fondateur de la Fondation IOTA, souligne clairement l’enjeu.
Selon lui, l’intégration de stablecoins comme l’USDT de Tether donne aux mineurs, commerçants et PME africaines un accès direct au financement commercial sur la blockchain. De plus, les coûts reculent fortement et les paiements arrivent presque instantanément. Au final, ce modèle transforme la manière dont les acteurs africains conduisent leurs échanges.
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