
Une initiative née à Copenhague
Dans la capitale danoise, les équipes du PNUD s’activent depuis plusieurs mois. Sous la supervision de Robert Pasicko, un groupe restreint affine un projet pensé pour relier technologie et gouvernance.
Le PNUD ne cherche pas à créer une énième conférence. Il veut offrir une expérience concrète, où la pratique prend le dessus sur la théorie. Les décideurs pourront manipuler les outils. Ils observeront leurs limites et découvriront comment la blockchain peut s’intégrer à leurs politiques.
Le programme inclura des ateliers interactifs et des exemples tirés du terrain : suivi des financements, aide internationale, lutte contre la corruption. Une approche simple et pragmatique, conçue pour relier innovation et action publique.
Du succès interne à une ouverture mondiale
L’idée est née d’une première expérience réussie. Le PNUD avait déjà formé son propre personnel à la blockchain à travers une académie interne. Les résultats ont dépassé les attentes : les équipes ont rapidement trouvé des applications concrètes dans leurs missions.
De là est venue la décision d’ouvrir la formation aux gouvernements du monde entier. Il s’inscrit dans la continuité d’initiatives déjà testées par le PNUD. Parmi elles : certification numérique de diplômes, suivi logistique des aides humanitaires, financement transparent de projets écologiques…
Ces expériences ont démontré que la blockchain peut être un outil de confiance institutionnelle. Son intérêt apparaît d’autant plus clairement dans les pays où la transparence reste un défi.
UN agency to launch blockchain education, advisory programs for governments
The United Nations is preparing to rollout a blockchain academy for governments and a UN – led blockchain advisory group to assist countries in adopting the technology.
— Insider.Space (@InsiderDotSpace) November 6, 2025
Une technologie au service de la gouvernance publique
En lançant cette académie, le PNUD veut rappeler que la blockchain va bien au-delà des cryptomonnaies. Derrière cette technologie, il y a surtout une promesse : celle d’une information plus fiable, d’institutions plus responsables et d’une gestion publique plus claire.
Le programme ne compte pas s’arrêter là. Il prévoit aussi de tisser des liens avec des universités, des startups et des régulateurs. L’objectif est d’adapter la formation à chaque contexte national.
Des centres régionaux pourraient même voir le jour. Ils auraient pour mission d’accompagner les pays désireux de transformer la théorie en projets concrets.
Une ambition mondiale pour une gouvernance plus claire
Avec cette initiative, l’ONU trace une nouvelle voie entre innovation et gouvernance. Elle mise sur une technologie souvent jugée complexe, mais dont le potentiel est immense lorsqu’elle sert l’intérêt général.
Si le pari du PNUD réussit, la blockchain pourrait bientôt devenir un symbole de transparence publique, un pont entre institutions et citoyens. Et peut-être, au passage, la preuve qu’un changement profond peut naître… d’une simple idée à Copenhague.
Sources : Cointelegraph
