L’internet décentralisé devait affaiblir la censure et redonner le pouvoir aux utilisateurs. Toutefois, un maillon centralisé critique subsiste : les régies DNS traditionnelles. Tant que les DApps reposent sur ces registres, le rêve Web3 reste fragile.
Les registres DNS : une centralisation qui persiste
La récente enquête de CryptoSlate révèle que 70 % des DApps à forte audience utilisent encore des domaines Web2 – tout l’inverse du principe « trustless ». En février 2024, la suspension éclair du domaine de Farcaster a montré qu’un simple formulaire juridique suffit à couper l’accès à une application « décentralisée ».
We're thrilled to announce our partnership with @GoDaddy 🎉
Millions of customers can now use their DNS domains in the ENS ecosystem!
Let's dive into what this means👇 pic.twitter.com/PyrZi4e5cV
— ens.eth (@ensdomains) February 5, 2024
Ainsi, même si l’infrastructure back-end (smart contracts, IPFS, oracles) est distribuée, le front-end reste vulnérable : un courriel DMCA et le site tombe. L’ultime bouton « off » n’a pas disparu, il a seulement changé de main.
Des alternatives existent, mais peinent à s’imposer
Pour éliminer ce talon d’Achille, des solutions comme Ethereum Name Service (ENS) ou Handshake créent des domaines on-chain inaliénables. Pourtant, selon CoinGecko, ENS pèse à peine 600 millions $ de capitalisation – une goutte face aux géants DNS.
Plus inquiétant : même des piliers DeFi comme Uniswap et Aave n’ont pas encore migré leur front-end principal vers un .eth résilient.
Les raisons ? UX et SEO : un .com est plus mémorisable qu’un hash IPFS, et Google indexe encore mal les domaines on-chain. Une intégration récente entre ENS et GoDaddy pourrait cependant accélérer la bascule.
Vers une architecture vraiment sans point de défaillance
Outre le DNS, d’autres goulets d’étranglement persistent : les RPC centralisés comme Infura, les nœuds hébergés sur AWS ou GCP, et les API off-chain détenues par un seul acteur.
Pour éviter un nouvel épisode « Infura-gate », des protocoles comme Pocket Network ou Chainlink distribuent les requêtes sur des milliers de nœuds indépendants.
Un guide ActuFinance sur l’écosystème Web3 rappelle que l’utilisateur final ne verra la différence que si la décentralisation reste invisible dans l’interface. Aux développeurs donc de masquer la complexité tout en garantissant la souveraineté technique.
Best Wallet, un garde-fou indispensable
Même si l’écosystème migre vers des solutions full-on-chain, le risque d’interruption plane toujours. Best Wallet adopte une approche self-custody : les clés restent sur votre appareil, les swaps se signent localement, et l’application sait basculer vers plusieurs RPC décentralisés.
En clair, même si un domaine tombe ou si un cloud est censuré, vos actifs restent accessibles. Pour tester cette résilience et explorer toutes les fonctionnalités de Best Wallet, c’est par ici.
Sources
Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.
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