Boursier.com : Vous avez annoncé le lancement d’un placement obligataire de 12 ME. Quel en est l’objet ?
L.A. : Nous ouvrons plus de 100 magasins par an, soit un tous les 3 jours. Et notre implantation internationale est de plus en plus importante, puisque nous sommes aujourd’hui présents dans 9 pays. Notre objectif est d’atteindre 1.000 points de vente d’ici 5 ans. Ce développement rapide nécessite un investissement important en termes logistiques, informatique, humain afin que nous conservions la compétitivité de notre offre. C’est la raison de cet emprunt obligataire.
Boursier.com : Ces 12 Millions d’Euros seront-ils suffisants pour l’ensemble de ce plan, ou d’ici 5 ans reviendrez-vous solliciter les investisseurs ?
L.A. : Ils seront suffisants pour atteindre ces objectifs. J’ajoute que ce placement correspond aux attentes des investisseurs à la recherche de placements qui offrent un rendement intéressant.
Boursier.com : Rappelez-nous le point d’étape 2010 en ce qui concerne le nombre de magasins ouverts…
L.A. : Nous ouvrirons cette année le 500ème point de vente du groupe. Nous sommes prudents lorsque nous annonçons 1.000 points de vente. En effet, si on prend en compte l’accélération du développement que nous connaissons, nous atteindrons ce chiffre bien avant.
Boursier.com : Comment se comportent vos ventes actuellement ?
L.A. : Nous avons une chance phénoménale : en période de crise, l’achat de fleurs devient un recours, plus économique pour les cadeaux entre amis. Nous le ressentons fortement. Nous sommes imbattables sur le rapport somme dépensée/plaisir procuré.
Boursier.com : Ceci est-il aussi vrai en Espagne, l’un de vos pays d’implantation, et l’un des pays européen les plus gravement atteint par la crise économique ?
L.A. : Notre implantation est encore faible de l’autre côté des Pyrénées, mais le développement se fait remarquablement bien. Nous avons d’ailleurs amené les analystes et investisseurs sur place pour leur montrer la progression très forte des points de vente, révélatrice de l’effet » booster » de la crise pour nous ! L’Espagne est une satisfaction pour nous.
Boursier.com : Pourtant le » retail » souffre de la baisse de la consommation…
L.A. : Effectivement, mais pas l’achat de fleurs comme je viens de l’expliquer. Et puis il existe un deuxième élément positif de la crise pour nous : nous avons accédé à des emplacements commerciaux beaucoup plus accessibles qu’en temps normal, du fait de la grave crise du commerce de proximité en Espagne.