
Un réseau qui respire mieux avant Fusaka
Jusqu’à présent, les blocs d’Ethereum devaient composer avec un espace assez restreint. Avec un peu plus de marge, ils peuvent désormais embarquer davantage d’opérations, que ce soit des transferts classiques ou des interactions plus lourdes avec des smart contracts.
La transition ne s’est pas faite par une grande mise à jour spectaculaire. Les validateurs ont modifié leurs nœuds progressivement, sans arrêt du réseau ni coupure. Une montée en puissance silencieuse, mais qui montre qu’Ethereum gère mieux ses évolutions qu’autrefois.
En plus de cela, cette hausse arrive juste avant Fusaka. La mise à jour doit introduire plusieurs optimisations, dont PeerDAS, un système conçu pour alléger la quantité de données que les nœuds doivent vérifier. Plutôt que de tout télécharger, ils s’appuient sur des morceaux distribués par leurs pairs.
En pratique, les nœuds gèrent une charge plus légère et ne saturent pas aussi vite. Le réseau se renforce au fil des ajustements. Et surtout, le Layer 1 encaisse mieux les montées de charge et gère un volume d’activité plus important. La hausse à 60 M ne sort pas de nulle part : elle prolonge simplement les évolutions déjà engagées.
💥BREAKING#ETHEREUM JUST RAISED ITS BLOCK GAS LIMIT TO 60 MILLION AS NETWORK THROUGHPUT SURGES TO NEW HIGHS, AHEAD OF THE FUSAKA UPGRADE. pic.twitter.com/T9ALzrEsQi
— DustyBC Crypto (@TheDustyBC) November 27, 2025
Des progrès réels, même si tout n’est pas réglé
Sans surprise, cette augmentation ne règle pas tout à elle seule. Des blocs plus chargés signifient aussi plus de stockage, plus de synchronisation et plus d’efforts pour les machines un peu limitées. Certains nœuds pourraient avoir du mal à suivre le rythme, ce qui ramène la question de la décentralisation sur la table.
Et même avec 60 M, le Layer 1 ne pourra pas absorber une adoption massive à lui seul. Les rollups et les solutions de seconde couche resteront indispensables. Ce changement rend simplement le fonctionnement actuel plus confortable.
Ce n’est pas la mise à jour de la décennie. On ne parle pas d’une révolution, mais c’est clairement un ajustement qui va dans le bon sens et qui rend l’ensemble un peu plus stable.
Ethereum progresse par touches successives, parfois si discrètes qu’on pourrait passer à côté. Pourtant, en s’additionnant, ces changements modifient réellement le fonctionnement du réseau. La hausse à 60 M en fait partie. Ce n’est pas spectaculaire, mais l’effet est bien là.
Une évolution discrète mais significative
Ce n’est pas le genre de mise à jour qui attire tous les regards. Mais elle aide le réseau à mieux tenir la cadence. Et ce n’est pas anodin : ces petites retouches, souvent ignorées, finissent par peser sur le long terme. Une amélioration modeste, mais loin d’être inutile.
Sources : Cointelegraph
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