Après un printemps timide, l’ether bondit de 15 % en cinq séances, porté par des entrées record sur les ETF. L’élan surprend même les plus optimistes.
Pourquoi cette hausse semble durable
En effet, le réseau aligne 33 millions d’ETH stakés, un sommet historique qui réduit la liquidité disponible et fait grimper la tension sur les marchés dérivés.
De plus, les frais moyens se maintiennent au-dessus de 0,003 ETH, signe d’une demande structurelle pour l’espace bloc.
Selon les données de CoinMarketCap, le volume quotidien dépasse 20 milliards $, un niveau absent depuis mars, avant l’annonce des ETF d’actions tokenisées aux États-Unis.
Enfin, le ratio ETH/BTC s’approche de 0,07, seuil psychologique surveillé par les desks institutionnels ; franchir cette résistance validerait la rotation du capital vers les smart-contracts.
Cette dynamique se nourrit aussi de l’annonce d’un rythme de mises à jour semestriel, officialisé par l’Ethereum Foundation, qui rassure les acteurs sur la feuille de route technique.
Reintroducing Ecosystem Developmenthttps://t.co/SeLwym1KiC
— Ethereum Foundation (@ethereumfndn) July 10, 2025
Trois stratégies pour amplifier son pari sur ETH
Ainsi, la première piste se situe sur Base, le L2 de Coinbase : les jetons MORPHO et AERO ont déjà progressé de plus de 25 % en 48 heures, surfant sur la hausse d’ETH.
Par ailleurs, plusieurs entreprises cotées, comme SharpLink Gaming ou BitMine Immersion Technologies, convertissent leurs trésoreries en ether et le placent en staking, offrant un levier boursier à ceux qui préfèrent les actions.
Désormais, même les mèmes liés à ETH reprennent vie : PEPE a gagné 30 % et MOG 50 % en trois jours, preuve que la spéculation retail suit le mouvement institutionnel.
Pour les investisseurs prudents, une manière de jauger le sentiment consiste à suivre la conférence EthCC 2025, où les projets les plus cités par les développeurs tendent à précéder les performances de marché.
Quant aux investisseurs désireux d’un rendement neutre, les covered calls sur ETH génèrent actuellement 25 % annualisés ; en cas de latéralisation, cette stratégie peut battre l’achat simple.
En effet, la logique est simple : lorsque l’ether monte, les actifs les plus corrélés surperforment généralement, car leur bêta dépasse deux.
Risques et perspectives
Toutefois, l’histoire rappelle que les rallyes d’été se retournent vite si la Fed change de ton sur les taux ; une contraction de la liquidité globale frapperait d’abord les actifs à haute volatilité.
En outre, la concentration croissante du staking — les trois premiers opérateurs contrôlent 31 % des validateurs — pose un risque de gouvernance qui pourrait réveiller la SEC.
Ainsi, garder une part de liquidités et définir des cibles de prise de profits reste crucial, surtout si l’on s’expose via des small caps ou des mème-coins extrêmement sensibles au flux des influenceurs.
Par exemple, un recul de 10 % sur l’ether entraîne souvent des chutes de 25 à 40 % sur les jetons secondaires ; établir des stops techniques reste donc indispensable.
De plus, ne sous-estimez pas le risque réglementaire : l’approbation attendue des ETF de staking pourrait redessiner l’économie de la sécurité et ramener les rendements sous 3 %, réduisant l’attrait du verrouillage.
Avant de cliquer, listez vos hypothèses ; si elles sont invalidées, sortez. Cette discipline reste la meilleure assurance contre la volatilité extrême du marché crypto.
Sources
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