Boursier.com : La forte progression de l’activité au deuxième trimestre est-elle en trompe l’oeil, en raison d’un effet de rattrapage ou bien s’agit-il d’une véritable croissance saine ?
O.C. : Nous avons enregistré une performance historique au deuxième trimestre, avec une progression de 20,4% de notre chiffre d’affaires. L’effet de base positif a moins joué au deuxième trimestre, ce qui signifie que ce rebond est solide et réel. Il ne s’agit pas d’une croissance de rattrapage, mais de véritables gains de parts de marché. Le premier semestre affiche ainsi une activité historique, grâce à un deuxième trimestre qui a battu tous les records. Nous sommes dans une situation où nous saisissons les opportunités de rebonds dans de très bonnes conditions.
Boursier.com : La performance est-elle pérenne selon vous ?
O.C. : La tendance se confirme au troisième trimestre… Le rythme de croissance, sur la première moitié de ce trimestre est en phase avec celui enregistré au deuxième trimestre, alors même que l’effet de base ne joue plus. Nous sommes en route vers une année record pour ce qui est du chiffre d’affaires ! La rentabilité suivra aussi : sur les douze derniers mois, autrement dit en additionnant le deuxième semestre de l’exercice passé et le premier du nouveau, nous avons dégagé un résultat opérationnel de 2 ME.
Boursier.com : Où en est le développement de la filiale Anikop qui édite des logiciels de gestion de titres de paiements ?
O.C. : Anikop a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 1 Million d’Euros en 2009-2010 et dispose désormais d’une équipe de 20 collaborateurs. Sur le premier semestre, Anikop a enregistré une progression de 10% de son chiffre d’affaires à 0,43 ME. Nous visons les grandes enseignes, les réseaux de distribution avec beaucoup de points de vente. Mais nous avons peu de visibilité sur les signatures de contrats, ces acteurs de la consommation de masse ayant été touchés par la crise et nous sommes dépendants de leurs planning d’investissements qui ont été décalés.
Boursier.com : Peut-on avoir une idée de vos premières références dans ce domaine ?
O.C. : Nous avons notamment équipé une centaine de magasins Carrefour.
Boursier.com : Pouvez-vous nous en dire plus sur l’accord commercial signé avec Mistergooddeal ?
O.C. : Une partie de notre catalogue est en ligne sur leur site effectif depuis mi novembre. C’est en fait une » supply chain » que nous avons mise en place avec eux. LDLC est le support catalogue et logistique.
Boursier.com : Vous avez versé un coupon de 20 centimes par action au titre de l’exercice 2009/2010, quel a été le choix des actionnaires qui pouvaient opter pour le numéraire ?
O.C. : Trois actionnaires sur quatre, autres que familiaux, ont choisi de se faire payer en actions et non en numéraire. C’est un signe de confiance en LDLC qui souligne aussi le potentiel de notre titre.