Le metaverse connaît un engouement sans faille malgré les incertitudes économiques et la situation actuelle du marché des cryptomonnaies. Au contraire, cet intérêt ne cesse de croître — constamment stimulé par les avancées technologiques du web3. La perspective d’un monde virtuel, jumeau de notre réalité séduit de nombreuses entreprises, et Amazon se trouve dans le Top 5 on dirait. Face à cette tendance, certains gouvernements et institutions cherchent à s’aligner sur ces développements. C’est notamment le cas de l’Arabie Saoudite, qui a confirmé son engagement en faveur du web3 et vient d’ailleurs d’annoncer un partenariat avec The Sandbox pour renforcer sa stratégie blockchain.
Attirées par les opportunités offertes par le web3, les marques voient en l’adoption de cet univers, une source d’innovation. Et les gouvernements et institutions cherchent à s’y adapter pour ne pas être laissés à la traîne. L’Arabie Saoudite en est un exemple concret, et nous allons en découvrir plus sur cette annonce.
L’Arabie Saoudite travaillera avec Sandbox
L’Arabie Saoudite, en tant que plus grand pays du Moyen-Orient, a confirmé son intérêt pour les opportunités liées à la technologie blockchain. La Digital Government Authority saoudienne a annoncé sa collaboration avec The Sandbox, un jeu metaverse pixelisé basé sur la blockchain. La collaboration a été scellée lors d’une conférence à Riyad, où les deux parties ont signé un mémorandum d’entente.
Sandbox ?
Sandbox est un monde virtuel basé sur la blockchain qui permet aux utilisateurs de développer, construire, acheter et vendre des actifs numériques sous forme de jeu. Il intègre les concepts d’organisations autonomes décentralisées (DAO) et de jetons non fongibles (NFT) pour créer une plateforme décentralisée pour une communauté de jeux florissante. Le but principal de la plateforme est d’intégrer la technologie blockchain dans les jeux grand public.
Sandbox propose un modèle de Play-to-earn, permettant aux joueurs de participer à l’économie du jeu et de gagner des avantages sous forme d’actifs numériques. Il se compose de trois produits : Game Maker, VoxEdit et le Sandbox Marketplace. Sandbox est unique, car il est le premier à introduire la technologie de blockchain dans l’industrie du jeu et à promouvoir la gouvernance décentralisée à travers l’utilisation du jeton SAND. Il a attiré le soutien et les investissements de noms importants dans l’industrie du jeu, tels qu’Atari, Helix et CryptoKitties.
Les représentants de Sandbox enthousiastes
Le fait que l’Arabie Saoudite se penche sur les opportunités liées à la blockchain malgré une réglementation parfois incertaine en matière de cryptomonnaies est quand même encourageant pour l’adoption générale de la technologie. La collaboration avec The Sandbox, en tant que jeu metaverse sur la blockchain, démontre simplement que l’Arabie Saoudite sait à qui s’adresser quand il s’agiit d’innovation dans ce domaine. Le COO de The Sandbox, Sébastien Borget, semble enthousiaste quant à cette collaboration : un signe positif pour le développement futur de la collaboration.
En effet, Sébastien Borget a exprimé son enthousiasme à l’égard de la récente collaboration avec la Digital Government Authority de l’Arabie Saoudite. Lors de la conférence Leap2023, les deux parties ont signé un partenariat officiel, ce qui a suscité un grand enthousiasme chez M. Borget. Il déclare que c’était un « véritable honneur » de signer ce partenariat, ce qui montre l’importance que The Sandbox accorde à cette collaboration. De plus, M. Borget a exprimé son impatience à explorer de nouvelles opportunités de conseil et de soutien mutuel dans les activités du metaverse.
Pour rappel, sur l’Arabie Saoudite
Plus tôt, en début 2022, l’Arabie Saoudite s’engageait dans le monde de la blockchain et des cryptomonnaies. Selon le prince saoudien, le Royaume devait absolument « aller de l’avant » dans ce domaine pour construire des solutions et embaucher des talents innovants capables de développer des solutions à base de blockchain, Web3 et cryptomonnaies. Ce mouvement avait même été soutenu par les données montrant que l’Arabie Saoudite se place à la troisième place en termes de nombre de détenteurs de cryptomonnaies – et 18 % de ses résidents ont déjà effectué des transactions en cryptomonnaies.
Aussi, le bitcoin devait surtout avoir une place de choix au côté de l’or noir, et le yuan numérique pourrait également être accueilli à bras ouverts si les États-Unis ne réussissent pas à rassurer le pays.
Les deux parties semblent heureuses du contrat
Que peut-on dire de plus ? L’annonce en elle-même de cette « fusion » est une innovation dans l’univers crypto. Le fait que les deux parties soient impatientes de travailler ensemble pour développer les activités du metaverse est un indicateur bénéfique pour l’avenir de cette technologie blockchain.
Le marché des cryptomonnaies semble également réagir positivement à l’annonce de nouvelles collaborations ! Le SAND, la cryptomonnaie native de The Sandbox, qui a commencé le mois à 0,38 dollar, a su tirer profit de l’annonce de cette collaboration et a atteint un cours de 0,84 dollar aujourd’hui, soit une hausse considérable. Ce rebond montre la force et la persévérance de cette cryptomonnaie et la confiance qu’ont les investisseurs dans le projet.
Les termes du contrat ne sont tout de même pas révélés
L’Arabie Saoudite et Sandbox sont sur le point de s’unir pour développer de nouvelles infrastructures dans le monde virtuel, offrant une nouvelle dimension à l’expérience sociale. Cependant, les termes de l’accord ne sont pas encore connus, et il n’a pas été annoncé ce qui sera mis en place par les deux parties.
L’intérêt de l’Arabie Saoudite pour les technologies du web 3 n’est pas surprenant, compte tenu de la politique initiée à la fin du mois de janvier, visant à créer une monnaie numérique de banque centrale. Cela montre que les gouvernements, les politiques et les États s’intéressent de plus en plus au monde virtuel, suivant l’exemple de grandes villes comme Séoul. Malgré tout, la France semble en retard, en continuant à réfléchir à la pertinence du metaverse alors que d’autres pays ont déjà pris une longueur d’avance.