Boursier.com : Le chiffre d’affaires 2010 d’Hologram ressort en hausse, pour autant, il a été dopé par la croissance externe. Qu’en est-il de la croissance organique ?
H.S. : Nous avons subi une baisse des volumes en 2010, mais nous n’avons pas perdu de contrats existants. Nos clients ont sensiblement moins commandé en raison des importants stocks de passeports constitués fin 2009. Le périmètre historique a donc reculé de -7 %. Nous avons compensé tout cela par de nouvelles affaires et notre politique de croissance externe.
Boursier.com : Qu’en est-il à ce jour de ces éléments de stocks ?
H.S. : Tout est désormais rentré dans l’ordre et en ce début 2011, nous constatons que la conjoncture est très différente. Elle avait commencé à se redresser au deuxième semestre 2010.
Boursier.com : Ce qui vous amène à prévoir une croissance de quel ordre en 2011 ?
H.S. : Le premier trimestre va aboutir à une croissance supérieure à 30%, mais nous souhaitons, malgré tout, rester prudents pour l’ensemble de l’exercice. Pour ce qui est de la rentabilité, notre modèle n’a pas de secret : dès que le point mort est atteint, nos taux de marge augmentent fortement.
Boursier.com : Vous avez réalisé deux acquisitions importantes aux Etats-Unis en 2010. Pour quel montant ?
H.S. : Les acquisitions réalisées aux Etats-Unis l’ont été dans de très bonnes conditions. Avoir acquis ces deux sociétés est encore plus intéressant pour Hologram, technologiquement parlant. Cet investissement aux Etats-Unis sera créateur de valeur et contributif en termes de marge dès 2011.
Boursier.com : Ces sociétés dégagent-elles le même niveau de rentabilité que le groupe ?
H.S. : Elles n’ont pas le même niveau de rentabilité que le groupe. Mais notre objectif est de les faire atteindre le taux de marge du groupe qui, lui-même, doit retrouver ses niveaux de 2009, à savoir 20%. Leur rentabilité sera améliorée dès 2011. Aux Etats-Unis, nous pourrons combiner les deux sites de production dès le premier semestre avec une production ramenée sur un seul site. Cela portera sans doute ses fruits au deuxième semestre.