La SEC, le gendarme financier américain, a accepté d’examiner le dossier d’ETF Ethereum au comptant de ProShares. Une décision interprétée par certains analystes comme un nouveau pas vers l’approbation des Ethereum Spot ETF.
Neuf dossiers d’Ethereum Spot ETF actuellement à l’étude
La Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme financier américain, a mis à jour ce mardi son site web pour inclure la demande de ProShares pour un fonds négocié en bourse sur l’Ethereum au comptant (Ethereum Spot ETF).
La SEC dispose désormais de 45 jours pour approuver, désapprouver ou prolonger le délai de sa décision. En cas de validation, l’avenir d’Ethereum serait très positif.
Cette mise à jour, repérée par Bloomberg, montre que la SEC est particulièrement active sur le dossier. Toutefois, la mise en place éventuelle de cet ETF de ProShares pourrait intervenir après celle des huit autres candidats qui étaient déjà en lice.
“Instinctivement, on pense [que l’ETF de ProShares] ne sera pas lancé le jour 1 avec les autres ETF, quel que soit ce jour, mais qui sait,” a déclaré l’analyste d’ETF James Seyffart dans un post sur X le 10 juin.
Le 23 mai dernier , la SEC avait en effet officiellement approuvé les candidatures de huit sociétés de gestion d’actifs qui avaient demandé à lister et à négocier des ETF sur l’Ether au comptant sur les bourses américaines.
Le dépôt a été effectué sous la forme 19b-4, ce qui est destiné à obtenir l’approbation réglementaire pour être coté à la Bourse de New York (NYSE). ProShares a choisi Coinbase Custody Trust Company comme dépositaire. Cette dernière sera chargée de faire respecter les règles et de protéger l’argent des investisseurs en cas de validation de l’ETF.
Après l’approbation du Bitcoin Spot ETF, un Ethereum Spot ETF serait un signal particulièrement positif pour les marchés crypto et les altcoins en général.
Vers une approbation prochaine des Ethereum Spot ETF ?
L’examen du dossier de ProShares peut être interprété comme un élément positif pouvant indiquer qu’une approbation de l’Ethereum ETF est proche. Cette décision vient apporter une nouvelle doser d’optimisme au sein de la communauté crypto.
Celle-ci était déja galvanisée par le feu vert donné à plusieurs ETFs Ethereum au comptant fin mai.
L’analyste Mathew McDermott, responsable des actifs numériques chez Goldman Sachs, avait ainsi exprimé son enthousiasme.
“C’est une progression naturelle qu’Ethereum soit, espérons-le, approuvé pour devenir un ETF entièrement négociable,” avait déclaré McDermott le 1er juin à Forbes. “De mon point de vue, nos clients se concentrent généralement sur Bitcoin et Ethereum—ce sont les deux produits qui ont des contrats à terme négociables sur le CME. C’est pourquoi on peut voir une lecture positive [sur les ETFs Ethereum]. En ce qui concerne les autres, je pense que nous pourrions être positifs, mais je pense qu’il est trop tôt pour le dire.”
Selon l’analyste, les ETFs Bitcoin et Ethereum constituent la première étape vers la numérisation complète des marchés financiers. Ainsi que leur déploiement sur la blockchain.
“C’est extrêmement puissant,” a déclaré McDermott. “Lorsque vous obtenez de la clarté sur les réglementations, vous avez plus de personnes qui viennent du côté des vendeurs et commencent à montrer la viabilité du marché sur la blockchain. Vous pouvez alors commencer à développer et à exploiter ces autres classes d’actifs où la proposition de valeur est probablement grande,” a-t-il ajouté, en faisant référence à l’immobilier et à l’émission de dette verte.
La plupart des analystes, dont ceux de JP Morgan, misent sur une mise en place des ETF Ethereum cet été. Cela pourrait être en juillet ou en août. La SEC peut en effet repousser sa décision, mais elle reste soumise à une certaine pression pour se décider.
Une validation de l’ETF Ethereum pourrait lancer un nouveau bull run. L’enthousiasme des investisseurs crypto pourrait profiter aux actifs risqués et notamment aux même coins. Des projets comme PlayDoge, Wiener AI ou encore Base Dawgz, actuellement en prévente, auraient des chances d’en bénéficier.
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Mattis Meichler
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