Juillet marque un tournant. L’ETF Ethereum de BlackRock, connu sous le nom d’ETHA, grimpe dans le classement mondial. Il rejoint les quatre premiers ETF les plus performants en matière de flux entrants. L’adoption institutionnelle d’Ethereum se confirme, portée par des volumes impressionnants.
ETHA domine les flux : plus de 90 % des entrées pour lui seul
Les ETF Ethereum spot connaissent une série historique. Ils enchaînent plus de deux semaines consécutives d’entrées nettes. Mais un nom retient l’attention – ETHA. Depuis le début du mois, ce produit attire plus de 9,3 milliards de dollars. Cela représente plus de 90 % de l’ensemble des fonds injectés dans les ETF Ethereum.
Le 25 juillet, la tendance s’accélère. ETHA récolte en une journée 440 millions de dollars. En parallèle, les autres ETF se contentent de miettes. À ce rythme, l’ETF de BlackRock dépasse les 1,3 milliard de dollars de volume quotidien, entrant ainsi dans le cercle fermé des produits financiers les plus liquides.
Ce dynamisme paie. ETHA s’impose désormais comme le quatrième plus grand ETF mondial en termes de flux sur 30 jours. Seuls quelques géants du marché traditionnel le devancent. Pour un produit lié à Ethereum, c’est inédit.
Les institutionnels affluent vers Ethereum
Sous l’enthousiasme apparent, une tendance plus ancrée prend forme. Les acteurs majeurs, dont les fonds d’investissement, gestions privées et banques, ajustent leur allocation. Ethereum s’invite dans leur stratégie.
Les ETF spot leur ouvrent une porte directe. L’actif devient accessible, sans friction, dans un cadre réglementé. La réaction ne tarde pas. Les encours globaux sur ces produits franchissent la barre des 20 milliards de dollars. Soit près de 5 % de la capitalisation totale d’Ethereum. Un seuil symbolique, mais surtout stratégique.
ETHA, de son côté, va encore plus loin. Il a franchi le seuil des 10 milliards d’actifs sous gestion en seulement 251 jours. C’est un record : seuls deux ETF, également signés BlackRock et Fidelity mais adossés au Bitcoin, ont fait mieux.
Les analystes parlent d’un déséquilibre à venir. D’un côté, les ETF pourraient absorber jusqu’à 5,3 millions d’ETH par an. De l’autre, l’offre disponible n’augmente que de 800 000 ETH par an via le staking. Cette tension pourrait soutenir durablement les prix.
BlackRock impose sa marque, les concurrents reculent
Si ETHA écrase tout sur son passage, la concurrence souffre. Fidelity résiste, mais reste loin derrière en termes de flux. Quant à Grayscale, le constat est plus brutal. Son ETF, anciennement fonds fermé, subit une décollecte massive, avec plus de 4,2 milliards de dollars retirés depuis sa conversion.
Le message est clair. Les investisseurs privilégient désormais des structures solides, régulées, et capables d’absorber de grands volumes sans friction. Et sur ce point, BlackRock surclasse ses rivaux. En moins d’un an, l’ETF Ethereum du géant américain est devenu une référence incontournable sur le marché crypto.
Conclusion : ETHA redéfinit les règles du jeu
L’ascension d’ETHA dans le top 4 mondial des ETF confirme un basculement. Ethereum s’impose comme un actif d’avenir, intégré aux portefeuilles traditionnels. Avec BlackRock aux commandes, les flux institutionnels s’intensifient. La demande grimpe, l’offre reste limitée. Dans ce contexte, ETHA pourrait bien devenir un pilier durable de la finance crypto moderne.
Sources : Cointelegraph
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