Dans le cadre de l’arbitrage contesté Adidas-Crédit lyonnais au profit de Bernard Tapie, les parties civiles (l’État, le Consortium de réalisation et l’Établissement public de financement et de restructuration) demandent des «mesures conservatoires» afin de «sécuriser l’indemnisation de leur préjudice». Autrement dit, alors que l’homme d’affaire est toujours en garde à vue, ces juges pourraient lui réclamer une caution, geler ses avoirs ou encore mettre ses biens sous séquestre.
Dans cette dernière hypothèse, et selon Mediapart, une partie des biens de Bernard Tapie semble difficilement atteignable puisque sa villa ne serait pas à son nom, mais au nom d’une société luxembourgeoise, des financements provenant du sud-est asiatique auraient permis de payer son yacht (40 millions d’euros), sans parler des possibles sociétés-écrans.