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Comment économiser de l’argent quand on est jeune ?

Dans un contexte où la précarité est souvent de mise pour la jeune génération, de nouvelles solutions ont vu le jour dernièrement pour aider les 12-25 ans à mettre de l’argent de côté. Initiées par les banques ou l’État, elles sont complémentaires à des moyens plus classiques. Qu’il s’agisse d’une épargne disponible immédiatement, ou d’un placement à plus long terme, de produits aux taux d’intérêts plus ou moins élevés… Chacun peut trouver une solution qui correspond à ses moyens et à ses objectifs.

Les jeunes Français dépensent volontiers leur argent en voyages, soirées, loisirs, et matériel high-tech. Cela ne les empêche pas d’épargner, dans un contexte économique souvent insécurisant, où précarité, CDD et ubérisation règnent en maître. Pour eux, c’est un moyen de se rassurer, et de faire face aux imprévus et aux coups durs. C’est aussi une façon d’anticiper l’achat d’une maison ou sa retraite. En 2019, plusieurs solutions sont apparues sur le marché pour les aider à épargner. Elles s’ajoutent à des produits plus classiques. Petit tour d’horizon.

Néobanque : économiser de l’argent en dépensant

Les néobanques ont le vent en poupe auprès des jeunes. Certaines ont été conçues pour eux en priorité, avec des produits spécialement adaptés. Pour cette génération, connue pour ne pas aimer les contraintes, une de ces néobanques a imaginé comment économiser de l’argent sans douleur. Un de ses services permet d’épargner à chaque fois que l’on utilise sa carte bancaire.

Plusieurs paramétrages sont proposés. Un pourcentage de 1 % à 20 % de la somme peut être mis de côté systématiquement. On peut aussi choisir de prélever un montant fixe après chaque paiement, de 0,5 euro à 5 euros. Une autre option, à partir de 15 euros, est d’arrondir sa dépense aux 5 euros supérieurs, et le reste est versé automatiquement dans sa tirelire. Pratique, la somme épargnée (au final, sans que l’on s’en rende compte) est disponible à tout moment. Ce service pour se faire une réserve d’argent, appréciable pour son côté pratique, ne permet pas de toucher des intérêts. Pour des projets à plus long terme, d’autres solutions existent.

Le PEA Jeunes : une nouveauté de la loi PACTE  pour faire des économies

Le PEA (plan d’épargne en actions) Jeunes, créé l’an dernier dans le cadre de la loi PACTE (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), est conçu pour les jeunes de 18 ans à 25 ans qui sont rattachés au foyer fiscal de leurs parents. C’est un bon moyen d’initier les plus jeunes à l’épargne financière. Pour rappel : le plan d’épargne en action permet d’acquérir des actions d’entreprises françaises ou européennes tout en profitant d’une fiscalité intéressante.

À la différence d’un PEA classique, les titulaires d’un PEA Jeunes ne peuvent investir dessus que la somme de 20 000 euros au maximum. Ce plafond vient en déduction du plafond qui est autorisé pour le ou les PEA des parents (qui est de 150 000 euros). Lorsque le rattachement au foyer fiscal des parents prend fin, le PEA Jeunes est transformé en PEA classique. Les avantages fiscaux liés à l’ancienneté du plan demeurent. Comme pour un PEA classique, les gains sont exonérés d’impôts en cas de retrait après cinq ans. Seuls les prélèvements sociaux restent dus.

Le Livret jeune : plus intéressant que le Livret A pour mettre de l’argent de côté

Ce produit d’épargne, réservé aux 12-25 ans, peut être proposé par toutes les banques. Chacune fixe à sa guise le taux d’intérêt du Livret jeune qu’elle propose. Selon la loi, il doit être supérieur au taux du Livret A, soit à 0,5 % à compter du 1er février 2020. La plupart des banques proposent des taux de rémunération deux à trois fois plus élevés que ce dernier, ce qui le rend plus intéressant qu’un Livret A.

Petit bémol, ce livret d’épargne a un plafond limité à 1 600 euros de versements, et on ne peut pas en détenir plusieurs. Les banques exigent généralement un versement initial de 10 euros. Les retraits sont possibles à tout moment, dès lors que le détenteur du Livret jeune a plus de 16 ans (sauf si le représentant légal s’y oppose).

Réserve d’argent : une assurance-vie dès ses 18 ans

Ce placement, l’un des favoris des Français, n’est pas réservé aux plus de 50 ans ! On peut souscrire une assurance-vie dès ses 18 ans. Il est préférable d’épargner pendant environ 8 ans avant de s’en servir. C’est donc une épargne à moyen-long terme. Un contrat multisupports, le plus courant de nos jours, permet de faire ses versements sur plusieurs supports financiers, à la fois très sûrs comme le fonds euros, ou plus risqués à l’image des fonds investis en actions.

On peut aussi choisir les obligations, des placements immobiliers, ou des fonds diversifiés. Peu de personnes sont à même, à 18 ans, de gérer une assurance-vie ? Il est possible de confier la gestion de son assurance-vie à un professionnel, en signant un mandat de gestion.

Autres solutions d’épargne pour les jeunes : le PEL et le LEP

Le plan d’épargne logement (PEL) est proposé par presque toutes les banques. Il constitue un placement financier sans risque et réglementé (les conditions sont les mêmes quel que soit l’établissement teneur de compte.) Il impose une épargne obligatoire, et de ce fait ne correspond pas aux personnes en situation trop précaire.

Le Livret d’épargne populaire (LEP) est soumis à conditions de revenus. Il est également plus avantageux que le Livret A.

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Didier Brochon Rédacteur Expert en Fiscalité

Didier Brochon Rédacteur Expert en Fiscalité

Dans la filière fiscale, je suis particulièrement compétent et formaté pour la fiscalité des entreprises et des particuliers, le contrôle fiscal et son assistance, les conseils aux entreprises et aux particuliers, le traitement des contentieux suite aux contrôles fiscaux, l'assistance aux vérifications de comptabilité informatisées (compétence informatique particulière dans le traitement des données), mais apte à défendre de la même manière un contrôle fiscal des particuliers (contrôle sur pièces, ou un examen contradictoire de la situation fiscale personnelle d'ensemble; impositions directes locales: taxe d'habitation, taxes foncières), je suis également compétent dans une autre spécialité mal connue, y compris de beaucoup d'avocats, les évaluations domaniales de valeurs vénales et de valeurs locatives d'immeubles, évaluations des indemnisations en matière d'expropriations pour cause d'utilité publique, et leurs contentieux (au sein de l'Agence France Domaine en qualité de Chargé de mission, évaluateur et commissaire du gouvernement devant le Juge de l'expropriation et devant les SAFER).

Ma carrière administrative m'a valu d'exercer dans pratiquement tous les domaines du droit fiscal, y compris international, au sein de plusieurs Grandes Directions Nationales (ex-DSGI aujourd'hui DRESG ; DNVSF, en liaison avec Bercy, puis dans une Grande Direction Régionale de contrôles fiscaux, la DIRCOFI Centre-Val de Loire). 

Plus que mes compétences techniques très étendues, ma personnalité s'est toujours distinguée par une exigence de rigueur, mon adaptabilité, l'esprit d'analyse et de synthèse, le pragmatisme, la créativité, réactivité, curiosité, l'aisance relationnelle et en équipe, la vitesse de compréhension et d'exécution, le goût de l'initiative, des responsabilités et de la négociation. J'aurais pu par exemple intégrer un cabinet spécialisé, pour assurer la défense des intérêts des clients dans les domaines précités. J'aurais tout aussi bien pu travailler en "back office" en défense et recours des contribuables vérifiés, sur études des dossiers, ou les assister pendant les vérifications. Mes principaux hobbies sont : musique, art en général et littérature en particulier, étant auteur publié, et je suis également intéressé par l'activité de rédacteur.

Mes compétences fiscales et "para-fiscales" sont des plus étendues : juridiques (droit civil, fiscal et pénal découlant du fiscal, et droit de l'urbanisme + droit administratif, public et constitutionnel).

Aujourd'hui à la retraite, je reste actif en qualité d'auto-entrepreneur, en matière de conseils et défense en fiscalité des particuliers uniquement, et secondairement conseil dans les activités liées à l'écriture. Mon site web professionnel est https://www.cdjf-casav.com, où je réponds aux contribuables (ou écrivains) qui me sollicitent (mes tarifs et honoraires y sont clairement mentionnés).

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