Dans sa note de conjoncture mensuelle, les gérants de Montségur Finance affichent leur optimisme pour l’année en cours. » L’année 2011 s’annonce fructueuse pour les investisseurs en actions. La tendance haussière initiée en décembre perdure sur les principaux indices des marchés matures qui retrouvent des niveaux en cohérence avec la rentabilité des entreprises et leurs perspectives « , soulignent-ils.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones poursuit son mouvement et franchit les 12.000 points et le S&P 500 les 1.300 points. En Europe, le rattrapage des pays » du sud » (Espagne et Italie + 10 %, France + 5 %) face à l’Allemagne (+ 2 %) et aux pays Nordiques a commencé.
Par ailleurs, les gérants pointent qu’au niveau sectoriel, » la bascule se produit » : lanterne rouge des indices, le secteur financier enregistre un très fort rebond (Axa + 24 %, Société Générale + 17 % et BNP Paribas + 15 %) au détriment des biens de consommation et du luxe (Danone – 6 %, LVMH – 7 %).
Sur le front des émissions d’Emprunts d’Etats, le début d’année était particulièrement chargé pour la Zone Euro. Le Fonds Européen de Stabilité Financière a procédé à sa première émission de dette et a remporté un franc succès. La demande a atteint 45 Milliards d’Euros et le livre d’ordres a été clos en 15 minutes, pour une émission de 5 MdsE à échéance juillet 2016 au taux de 2,75 %.
Pour les gérants de Montségur Finance, » ces initiatives devraient favoriser un retour progressif des investisseurs vers le risque actions cette année. Car le bilan des flux d’épargne en France en 2010 a été sans appel : les OPCVM français ont enregistré 57 MdsE de rachats. Les fonds Actions France et Actions Euro subissent des rachats pour 6 Milliards, au profit des fonds Actions Internationales qui collectent 7 Milliards. Les actifs des fonds Diversifiés Internationaux (actions – obligations) progressent alors que les Diversifiés Euro stagnent. Les Fonds Garantis collectent 5 MdsE et ceux à Formule 2 milliards. Alors que les indices européens tutoient les sommets d’avril 2010 et effacent les dégâts boursiers causés par la crise grecque, il semblerait que les flux aient changé d’orientation : ils deviennent, si ce n’est encore fortement porteurs, moins négatifs « .
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