Des NFT sur Bitcoin ! Le cours du BTC peut exploser avec ce protocole !
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Des NFT sur Bitcoin ! Le cours du BTC peut exploser avec ce protocole !

Kévin Comitogianni

Certains le critiquent, d’autres y voient une véritable révolution. Ce qui est sûr, c’est que le protocole Ordinals fait chaque jour plus de buzz ! Mais qu’est-ce que ce protocole qui permet d’associer deux notions jusque-là inconciliables : Bitcoin et NFT. Découvrez en quelques mots ce qu’est Ordinals et pourquoi ce protocole divise autant la cryptosphère !

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Qu’est-ce que le protocole Ordinals ?

Découvrez ci-dessous de façon simple ce qu’est Ordinals et pourquoi cela révolutionne le domaine des NFT notamment.

Ordinals, c’est quoi ?

Pour comprendre Ordinals, il faut revenir rapidement à certaines bases de la blockchain Bitcoin. Comme toute blockchain, le Bitcoin fonctionne par blocs. Cela signifie que les transactions sont regroupées au sein d’un bloc. Sur le Bitcoin, la taille des blocs est de 4 Mo depuis les dernières mises à jour. Lorsque la taille de 4 Mo est atteinte, le bloc peut donc être validé puis inscrit sur la blockchain par les mineurs du réseau.

Le protocole Ordinals a vu le jour le 20 janvier 2023, c’est donc très récent. La personne derrière Ordinals se nomme Casey Rodarmor, un développeur du réseau Bitcoin. Ce jour-là, Casey Rodarmor annonce sur Twitter son intention de créer des « artefacts numériques » sur Bitcoin. En fait, il propose tout simplement de créer des NFT sur la blockchain Bitcoin.

Avec Ordinals, des NFT sur la blockchain Bitcoin !

Si vous suivez un peu l’actu crypto, vous avez sûrement entendu parler des NFT. Il s’agit d’oeuvres numériques associées à un jeton qui garanti leur unicité et authenticité. Ce jeton est stocké sur une blockchain. A l’heure actuelle, l’Ethereum est la principale blockchain utilisée par les plateformes NFT. Depuis quelque temps, d’autres blockchains se sont mises sur ce créneau comme le Solana ou encore le Cardano… mais pas le Bitcoin ! Pourquoi ?

En fait, le problème se situe au niveau de la technologie de la blockchain Bitcoin. Contrairement à l’Ethereum (ou au Solana et au Cardano par exemple), la blockchain BTC n’est pas en mesure de gérer les smart contracts. Ces « smart contracts » sont des lignes de code informatique qui permettent l’exécution d’applications. Par exemple, le minting (l’action de mettre le NFT sur la blockchain) d’un NFT se fait au travers d’un smart contract. Mais avec Ordinals, tout change !

Avec Ordinals, Casey Rodarmo a trouvé le moyen de stocker du contenu directement sur la blockchain. Ce contenu peut être des données comme du texte ou alors… des images et vidéos. Vous retombez alors sur le principe du NFT ! En fait, Casey Rodarmo utilise les 4 Mo (en pratique, les blocs ne sont pas remplis à 100 %) des blocs Bitcoin pour stocker ces données.

La seule différence à proprement parler avec un NFT, c’est qu’avec Ordinals, l’image est directement stockée sur la blockhain. Sur un NFT classique, seul son certificat (son jeton) est hébergé sur la blockchain. Preuve du succès d’Ordinals, une dizaine de milliers d’artefacts numériques ont été créés depuis son lancement en janvier dernier.

Pourquoi Ordinals fait tant réagir la cryptosphère ?

L’impact d’Ordinals est énorme et ne se résume pas qu’au seul domaine des NFT. Dés lors, rien d’étonnant à ce qu’il fasse beaucoup réagir la communauté Bitcoin.

Ordinals permet de diversifier les applications du Bitcoin…

Ordinals change la donne ! En effet, le protocole ouvre la voie à de nombreuses opportunités. Comme mentionné ci-dessus, les bénéficiaires du marché à succès des NFT étaient jusque-là l’Ethereum ou le Solana. Désormais, le Bitcoin va pouvoir avoir sa part du gâteau NFT. Mais la portée d’Ordinals va bien au-delà des seuls NFT !

En effet, avec Ordinals, la blockchain Bitcoin peut jouer le rôle d’un cloud. Mais contrairement aux clouds classiques du type Google, il s’agirait cette fois d’un cloud complètement décentralisé et sécurisé grâce à sa blockchain. N’importe qui pourrait désormais stocker des données. Par exemple, on peut imaginer des lanceurs d’alerte publier des données sur le Bitcoin étant donné qu’aucune censure n’est possible. Une sorte de Wikileaks à la sauce blockchain en fait !

Ordinals peut donc jouer un rôle de catalyseur pour le Bitcoin qui voit sa part du marché diminuer régulièrement face à l’Ethereum mais aussi avec l’émergence de nouveaux projets. Avec ce protocole, le Bitcoin peut reprendre la main et profiter de l’essor du web 3.0 actuellement en cours.

De plus, Ordinals ne peut que stimuler l’activité sur la blockchain Bitcoin. Plus de données vont être stockées sur la blockchain, plus le besoin de valider des nouveaux blocs est important. Si cela va gonfler les frais de transaction, cela va aussi permettre d’augmenter les revenus des mineurs de Bitcoin. De plus, le cours du Bitcoin dans son ensemble pourrait se retrouver boosté.

« Ordinals veut éviter d’enfermer bitcoin dans une vision conservatrice. » Stanislas Barthélémi, Manager crypto et Web3 chez KPMG France

…mais travestit son concept originel ?

Pour autant, Ordinals ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté du Bitcoin. Pourquoi ? Certains y voient un dévoiement du concept originel du Bitcoin tel que le voulait son créateur Satoshi Nakamoto en 2010. A l’origine, le Bitcoin a été créé uniquement pour effectuer des transactions financières. L’ambition originelle est de faire du Bitcoin un des moyens de paiement de l’avenir. De plus, le Bitcoin a aussi été conçu pour servir comme réserve de valeur.

Ainsi, certaines voix se sont élevées récemment pour critiquer Ordinals. Parmi ces voix, on retrouve celle d’Adam Back, PDG de Blockstream. Également développeur Bitcoin, Adam Back n’a pas hésité à qualifier Ordinals de « projet stupide ». De plus, pour lui, Ordinals présente le risque de pouvoir stocker n’importe quoi sur le Bitcoin, notamment des malwares par exemple.

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Kévin Comitogianni

Kévin Comitogianni

Kévin a suivi une formation d’ingénieur mécanique à l’Institut Mécanique des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Après le diplôme, il a d'abord travaillé pendant 7 ans en France dans l’automobile puis dans le nucléaire pour EDF. Pour EDF, il travaillait sur les travaux d’installation et de rénovation des alternateurs pour le parc nucléaire français.

Par la suite, il s'est expatrié à Bristol en Angleterre où il a rejoint l’entreprise Atkins pendant 3 ans. En tant qu’ingénieur projet, ses activités portaient sur les diesels de secours de la centrale nucléaire d’Hinkley Point, actuellement en construction dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Après 10 ans passés dans l’ingénierie mécanique, il s'est réorienté pour devenir rédacteur web freelance en 2020. Cette activité lui permet de voyager tout en utilisant certaines compétences qu'il a acquises.

A l’heure actuelle, il est installé en Italie, en Toscane. Il écrit pour des clients spécialisés principalement sur les thématiques suivantes : la crypto-monnaie, la blockchain, les NFT, le métavers, le P2E et la finance au sens large. Les connaissances techniques acquises au cours de sa formation d’ingénieur l’aident à appréhender les aspects mathématiques associés à la blockchain et lui apportent la rigueur et le sérieux indispensables à tout rédacteur. Sa culture projet, quant à elle, lui permet d’organiser ses activités de manière à satisfaire le client en matière de qualité et de respect du planning.

Enfin, ses expériences à l’étranger lui donnent une ouverture d’esprit et une curiosité importantes pour la découverte de nouveaux domaines ainsi que la maîtrise de la langue anglaise indispensable dans la globalisation actuelle.

Sa femme Stéphanie est également rédactrice web depuis 2020. Elle est issue d’une formation d’ingénieur dans le bâtiment et l’économie de la construction. Cela leur permet de travailler en équipe, d’échanger sur le contenu de leur articles et d’assurer un standard élevé pour ce qui est de la qualité de leurs livrables.

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