Diem (anciennement Libra) a été annoncée comme la crypto-monnaie qui allait révolutionner l’économie mondiale. Malheureusement et pour le grand désarroi de Méta, les autorités du monde entier l’ont freiné dans son élan.
Libra se heurte au refus des régulateurs
Lancée en juin 2019, Diem a été annoncée par Meta comme étant une crypto-monnaie universelle susceptible de révolutionner l’économie mondiale. Soutenue par de grands noms tels que Mastercard, Paypal, Free, Spotify ou encore Uber, Méta rêvait que sa monnaie virtuelle supplante l’euro et le dollar dans ce qu’il espérait être une nouvelle ère où acheter crypto monnaie serait facile.
Les législateurs et autorités financières mondiales n’ont pas, quant à eux, trouvé l’idée très engageante et ont jugé plus sage de freiner le développement de Diem dès maintenant. Depuis son introduction, Diem a en effet été la cible de plusieurs autorités. En cause : des problèmes technologiques, techniques et réglementaires que Méta n’a pas su régler en amont. Pour Méta, c’est tout un pan de son organisation qui est désormais menacé. En effet, l’entreprise de Mark Zuckerberg, qui a mal digéré la nouvelle, souhaiterait aujourd’hui se séparer de celle en charge de sa monnaie virtuelle.
Diem a été annoncée par Meta comme étant une crypto-monnaie universelle susceptible de révolutionner l’économie mondiale.
Des changements finalement inutiles
Rappelons que le projet Diem a vu le jour en décembre 2020. En délaissant l’appellation Libra et ainsi, créer l’illusion de prendre ses distances avec Facebook, l’organisation espérait rassurer un bon nombre de personnes. Méta avait également choisi de renommer son portefeuille virtuel Calibra en le rebaptisant Novi. Ce, dans l’idée de le basculer sur Diem dès que celle-ci serait en circulation.
Méta n’a pas lésiné sur les moyens, mais l’effort parait vain. Si le lancement de Diem s’est heurté à l’opposition des régulateurs et des états. Novi pour sa part, n’est pas encore déployé au niveau mondial après 4 ans de recherches et n’est encore disponible qu’aux États-Unis et au Guatemala. Facebook recherche actuellement un repreneur pour le projet Diem et serait en pourparlers avec plusieurs banques d’investissement. Ce qui est sûr, c’est que Diem ne sera pas celle qui va révolutionner l’économie mondiale.
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