Boursier.com : Quelle conclusion peut-on tirer de l’exercice 2008 ?
N.R. : Nous avons réussi notre transformation initiée en 2005. Pour la première fois, nous avons été en mesure de signer trois contrats pluriannuels majeurs. Les deux premiers concernent le maintien en condition opérationnel et ils ont été signés avec la Marine Nationale et avec l’Armée de l’Air. Le troisième porte sur le processus des soins hospitaliers à la Martinique. Au total, nous avons remportés des contrats d’un montant cumulé global de 55 MEUR, dont 28 MEUR confiés à SQLI.
Boursier.com : Quelle est la croissance organique de SQLI sur le quatrième trimestre 2008 ?
N.R. : La croissance organique de SQLI est de 3,9% sur le quatrième trimestre 2008 et de 11% sur l’ensemble de l’exercice écoulé, soit nettement plus que la progression du marché. Le ralentissement sur la fin d’année nous a incité à stopper les embauches. L’effectif est désormais stabilisé à un peu moins de 2 000 collaborateurs.
Boursier.com : Comment évolue la demande actuellement ?
N.R. : La demande est moins forte, notamment en assistance technique. Toutefois, contrairement à la crise de 2001, il n’y a pas d’effondrement du marché car il n’y avait pas eu de surinvestissements. Le Syntec prévoit un marché des services informatiques qui évoluerait entre 0 et -2% sur 2009.
Boursier.com : SQLI semble avoir connu un taux d’occupation inférieur aux attentes sur 2008…
N.R. : Le taux d’emploi est ressorti à 80% sur 2008 alors que notre taux normatif d’activité, celui qui nous permet d’optimiser notre marge opérationnelle, est de 83%. La situation a commencé à s’améliorer sur le second semestre avec des chiffres meilleurs que ceux observés au cours de la première partie de l’exercice. Mais le ralentissement du marché en fin d’année ne nous a pas permis de redresser totalement la situation.
Boursier.com : Quelle est la raison de ce petit accroc ?
N.R. : En 2008, nous étions focalisés sur la digestion des récentes opérations de croissance externe. Nous avons réalisé, en 3 ans, pas moins de 11 acquisitions. Cela a perturbé l’organisation de l’entreprise. La situation est désormais rentrée dans l’ordre grâce notamment à la nouvelle équipe en charge de l’agence parisienne.
Boursier.com : Quelle est votre situation de trésorerie ?
N.R. : En 2008, nous avons généré plus de 12 MEUR de trésorerie, ce qui a permis de rapporter notre endettement financier net à 3,3 MEUR, soit un » gearing » de seulement 6%. En outre, sur le premier semestre 2009, nous devrions encaisser un crédit impôt recherche évalué à 4 MEUR.
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