Les cryptomonnaies connaissent un essor fulgurant et s’imposent de plus en plus sur le marché financier. De plus en plus de monde investit dans cette monnaie. Et les transactions via cet instrument financier ne se comptent plus. Il n’est donc pas surprenant que les banques y adhèrent.
Qu’est-ce que le comité de Bâle ?
Il s’agit d’une instance qui contribue à la règlementation du système bancaire internationale. En effet, le comité de Bâle a pour mission de renforcer la sécurité et la fiabilité du système. Il a été créé par les gouverneurs des banques centrales suite à un incident qui a eu des répercussions sur plusieurs autres banques.
Le comité de Bâle représente un important point de contact en matière de surveillance des transactions bancaires. Il promeut également la coopération internationale puisqu’il est constitué de plusieurs pays (27 pays en tout à l’heure actuelle) membres.
En outre, il est assimilable à un forum informel qui communique des informations à l’échelon national et mondial. Ses règlementations dérivent des questions relatives au blanchiment d’argent, à la gestion du risque de crédit, au contrôle interne, et bien d’autres encore.
Estimation approximative cryptos des banques
Cent quatre-vingt-deux (182) banques ont été prises en compte dans l’étude de l’estimation liant les cryptos aux banques. Cependant, seulement dix-neuf (19) d’entre elles ont fourni des données. Cette estimation précède les réticences et les craintes du comité quant à l’implication des banques dans les transactions relatives aux monnaies cryptos.
L’analyse est tout de même prise avec des pincettes puisque toutes les banques n’ont pas contribué à l’exercice. L’étude devra donc alors être poursuivie pour complémenter les informations déjà disponibles. Cependant, il est déclaré par le secrétariat de Bâle que :
« Les expositions totales aux cryptoactifs déclarées par les banques s’élèvent à environ 9,4 milliards d’euros. En termes relatifs, ces expositions ne représentent que 0,14 % des expositions totales sur une base moyenne pondérée sur l’ensemble de l’échantillon de banques déclarant des expositions aux cryptoactifs. »
Toutefois, » élargie à l’ensemble des banques, l’exposition au crypto ne représente plus que 0,01 %, bien loin du plafond fixé à 1 % hors stablecoins que le Comité a lui-même défini ». On est pour ainsi dire encore loin de la surexploitation.
Activité et nature de l’exposition des banques aux cryptos
Les activités liant les banques et les cryptos concernent tout d’abord les services de garde. Viennent ensuite les services de compensation, puis les tenues de marché, et enfin les avoirs ainsi que les prêts de cryptos.
Le Bitcoin et l’Ethereum sont en tête de la liste des monnaies crypto. Ils constituent, à eux deux, 90 % de l’exposition des banques aux cryptos. Par rapport à la présence des autres monnaies cryptos de la liste, il est noté les activités de Polkadot, Ripple, Cardano, Solana, Litecoin ainsi que de Stellar avec des proportions individuelles relativement négligeables.
Ceci étant, « Comme le marché des cryptoactifs évolue rapidement, il est difficile de déterminer si certaines banques ont sous-déclaré ou surdéclaré leurs expositions aux cryptoactifs, et dans quelle mesure elles ont appliqué de manière cohérente la même approche pour classer toute exposition ».