La Bourse de Paris était marquée par une certaine nervosité à l’ouverture des échanges jeudi, dans la foulée des chiffres américains décevants et d’un scénario de taux d’intérêt plus bas en zone euro. Le CAC 40 continue de résister aux 5900 points, laissant voir des perspectives économiques encore difficiles. Le CAC 40 termine donc en baisse de 0,56 % jeudi, reflet douloureux d’un réel ralentissement de l’activité d’une France et de la zone euro. Néanmoins elle résiste encore grâce à un secteur du luxe lui permettant de limiter es pertes.
L’indice parisien perd donc 33,30 points à 5883, la bourse parisienne réussîtes fait tout de même mieux que les autres places européennes comme à Londres (-0,97 %) et surtout Francfort (-1,76 %). Un jeudi peu reluisant et une situation peu brillante, mais qui n’est pas catastrophique non plus.
Les Analystes conviennent de dire qu’il est trop tôt pour pouvoir dégager une tendance. L’inflation continue de monter à des niveaux inconnus depuis un bon moment inquiet les analystes. Face à cela les banques centrales prévoient de faire monter les taux directeurs. En réaction les risques de récession liés à ces décisions inquiètent les investisseurs et font chuter l’indice parisien.
Le luxe limite la casse
Le secteur du Luxe vient limiter la casse permanents notamment a LVMH de prendre 2,59 % à 566 euros, Hermès 2,07 % à 1 035 euros, Kering 0,43 % à 490 euros.
La technologie aussi s’est affichée en vert, comme Dassault Systèmes (+2,50 % à 35,11 euros), ou Téléperformance (+0,50 % à 282,70 euros)
Les valeurs santé, donnent de bons signes, alors que les cas covid montent en flêche, des valeurs comme. Comme Eurofins Scientific (+4,20 % à 76,48 euros),BioMerieux a pris 2,53 % à 89,06 euros et Sanofi 0,22 % à 95,75 euros. On note une progression.
À l’inverse les banques font grise mine avec une forte baisse des taux d’intérêt.
Comme Société Générale (-5,51 % à 22,30 euros), BNP Paribas (-4,69 % à 46,74 euros), et Crédit Agricole (-3,97 % à 8,88 euros).
Il en est de même pour les entreprises dites cycliques comme Unibail-Rodamco-Westfield (-4,54 % à 50,68 euros), Michelin (-4,43 % à 25,81 euros) ou encore Publicis (-4,13 % à 45 euros).
Selon Michael Hewson, analyste de CMC Markets. » Après les chutes d’hier, les marchés européens semblaient déjà vulnérables en raison des inquiétudes croissantes concernant un ralentissement mondial. Ces craintes ont été exacerbées après que les derniers indices PMI »
Une tendance Négative
Une tendance générale négative, une inflation qui grimpent , des taux directeurs soumis aux banques centrales, voila les raisons de ce devissement de 2,39 %. Le benchmark s’est repris au retour du week-end avec une hausse de 0,64 % lundi, puis un gain de 0,75 % mardi. Il termine sur une note moins optimiste ce mercredi avec une baisse de 0,81 % à 5 916,63 points, et cède 1,88 % sur la semaine.
La crainte d’une récession s’est aussi observée sur le marché obligataire, où le taux d’intérêt pour l’emprunt à 10 ans français a chuté de 21 points de base, à 1,96%. Le taux était encore à plus de 2,32% mardi.