Une foule d’initiatives cryptos voient le jour chaque mois. Pour autant, la plupart de ces projets ne rencontreront qu’un succès mitigé, s’ils ne finissent pas carrément en échec cuisant. Pour se distinguer, un projet doit avoir du sens, une réelle valeur ajoutée et un potentiel à long terme. C’est pourquoi le mariage des cryptos et du secteur de l’environnement était inéluctable. Découvrez 3 projets cryptos verts qui allient à merveille protection de l’environnement et forts potentiels de gains !
Ecoterra (ECOTERRA) : la prévente Recycle-to-Earn est presque finie !
La crypto verte Ecoterra lance un nouveau mouvement : le Recycle-to-Earn. Après le Play-to Earn qui nous faisait gagner de l’argent en jouant, et le Move-to-Earn qui nous incitait plutôt à faire du sport, le Recycle-to-Earn veut cette fois nous aider à servir la planète en recyclant.
Ecoterra s’adresse à la fois aux particuliers et aux entreprises. L’écosystème comprend différents composants, notamment une application recycle2earn, une marketplace pour la compensation de carbone ou encore une marketplace pour les matériaux recyclés.
Par exemple, Ecoterra vise à encourager les marques à utiliser des emballages recyclables. De leur côté, les consommateurs sont également encouragés à faire un geste en restituant ces emballages auprès de points de collecte. Chacun peut ainsi toucher des récompenses à hauteur de sa contribution.
La prévente du jeton ECOTERRA a débuté le 29 mars 2023. A ce jour, le projet a déjà récolté 4,8 millions de dollars. Le jeton est vendu 0,00925 € lors de l’étape 8 actuellement en cours. Dès la prochaine et dernière étape, le jeton passera à 0,01 € et sera ensuite listé sur les exchanges à ce prix. Il reste donc peu de temps pour acheter Ecoterra à prix réduit !
Algorand (ALGO) : la blockchain « carbon negative »
Qu’on se le dise, les blockchains ne sont pas toutes mauvaises pour l’environnement. C’est vrai, certains réseaux sont décriés pour leur consommation énergétique jugée excessive. C’est le cas notamment des écosystèmes qui utilisent le consensus énergivore de la Proof-of-Work, comme le Bitcoin. Mais d’après le fondateur d’Algorand, Silvio Micali, les blockchains énergivores ne sont pas une fatalité !
« L’idée que les progrès de la blockchain ont nécessairement un coût pour l’environnement n’est que la dystopie de ceux qui ne sont pas informés » Silvio Micali, Fondateur de Algorand
Conséquence de cette philosophie, la blockchain Algorand va encore plus loin que la neutralité carbone. Grâce à ses partenariats avec des acteurs innovants comme PlanetWatch et ClimateTrade, Algorand est « carbon negative » depuis 2021.
Ceci dit, Algorand ne mise pas tout sur son image verte. La blockchain Algorand est constituée de deux couches (layer 1 et 2) avec des bases techniques extrêmement solides. D’ailleurs, Algorand a gagné la confiance du premier pays au monde qui a adopté le Bitcoin comme monnaie officielle en 2021. En effet, le Salvador a choisi de construire son infrastructure blockchain sur Algorand.
La crypto ALGO s’échange actuellement aux alentours de 0,13 €, soit 95 % en-dessous de son record atteint en 2019. Voilà un beau potentiel de croissante pour cette crypto verte !
Plastiks (PLASTIK) : la lutte contre la pollution par les plastiques
Le nom de ce projet laisse peu de doute quant à l’objet de sa lutte environnementale. En effet, la pollution par les plastiques est un fléau qui affecte profondément notre planète. Plastiks souhaite donc encourager la récupération des matières plastiques.
« Nous avons créé une plateforme de récupération de plastique vérifiable et transparente utilisant une blockchain neutre en carbone et la technologie NFT, qui permet aux entreprises de soutenir directement des projets de récupération pour éliminer les déchets plastiques de l’environnement dans les régions qui manquent d’infrastructures. » Plastiks.io
En premier lieu, Plastiks s’adresse aux entreprises qui souhaitent compenser leur usage ou leur production de plastique. Concrètement, une entreprise définit son objectif de récupération de plastique. Elle choisit ensuite quel projet de récupération elle veut sponsoriser. Lorsque le plastique est récupéré, l’entreprise reçoit une preuve numérique de son action sous la forme d’un NFT.
Le projet Plastiks a déjà réussi à collecter plus de 1,6 millions de kilos de plastique, soit l’équivalent de 182 millions de bouteilles en plastique de 50 cL. L’entreprise a su convaincre des noms prestigieux. Le FC Barcelone vient d’entrer dans la lutte contre les plastiques avec un objectif d’un million de kilos récupérés sur 3 ans !
In the news! @BlocksterCom
On a mission to recover a staggering 1,000,000 kilos of #plastic, equivalent to 35,000,000 plastic bottles with @FCBarcelona over 3 years!
With the collection on #Plastiks, built on @CeloOrg blockchain. 🚀https://t.co/5FSNoGAJUA
— Plastiks ♻️ (@Plastiks_io) June 4, 2023
Du côté des particuliers, il est possible de soutenir la cause en achetant le jeton PLASTIK. Le jeton s’échange actuellement autour de 0,05 € et est classé au 788ème rang des cryptos mondiales.