L’évolution de la technologie blockchain est si rapide que distinguer les protocoles existants n’est pas chose aisée. Il y a notamment CeFi, CeDefi, Defi, TeDefi. Il faut mentionner également les dispositifs de consensus comme PoS, PoSA, DPoS, PoW ou encore CaaS, mais aussi les algorithmes moins populaires. Pour sa part, TeDeFi mérite que l’on s’y attarde et Telegram assure le protocole de communication reliant l’utilisateur avec le réseau blockchain.
CeFi, le précurseur
À l’origine, les plateformes d’échange centralisées (CEX) constituaient la seule solution pour acheter ou vendre des monnaies digitales en ayant l’assurance d’évoluer dans un environnement fiable : c’était un peu un monopole. En plus d’être opérationnelle, ces outils sont stables et la technologie sur laquelle ils se basent date de plusieurs années : les usagers en maîtrisent l’utilisation. Quoi qu’il en soit, il faut prendre conscience des problèmes qui peuvent survenir :
- Des fonds peuvent être détournés
- Des pirates peuvent sévir
- La transparence n’est pas suffisante
- Les fonds ne font pas l’objet d’un contrôle absolu.
Cela pose forcément problème puisque les usagers confient des actifs numériques.
DeFi, un protocole qui s’est démocratisé
DeFi fait référence à « finance décentralisée ». Ce système intègre des applications financières qui se fondent sur une blockchaine décentralisée. Ainsi, les usagers ne se fient pas à un tiers. Dans cette catégorie, l’on retrouve par exemple MakerDAO, Uniswap ou encore Compound.
Il faut aussi citer la Blockchain Ethereum, la pionnière pour ce qui est de la fonctionnalité de Smart Contract ou contrait intelligent. Elle s’appuie sur le Proof of Work (PoW) que l’on peut comparer au système du Bitcoin.
Dans tous les cas, le PoW poursuit deux objectifs :
- Donner la possibilité aux nœuds informatiques de se mettre d’accord par rapport aux informations partagées sur le réseau Ethereum, sachant qu’ils ont pour rôle la sécurisation et la préservation de la plateforme.
- Empêche que le réseau ne fasse l’objet d’attaques économiques.
Malgré tout, il faut dire que l’algorithme PoW n’est pas infaillible. On lui reconnaît quelques failles, notamment les transactions qui sont exécutées à des vitesses assez basses ou encore les frais qui se révèlent plutôt onéreux. Dans tous les cas, l’essor de la DeFi st un modèle qui gagne à être recopié et souligne l’importance d’un réseau performant.
Si l’on s’intéresse au Proof of Stake (PoS), ce consensus se pose comme une solution particulièrement intéressante par rapport à l’algorithme PoW. En effet, il présente des coûts moindres et une consommation d’énergie plus raisonnable. Cela s’explique par le fait qu’extraire de nouveaux blocs est plus facile pour les détenteurs de jetons en grande quantité.
Puis, il y a eu l’émergence du Delegated Proof of Stake (DPoS). Ici, les jetons sont confiés à des délégués faisant partie d’une liste d’élus et qui produisent des blocs sur le réseau tout en s’assurant que les règles de consensus sont bien suivies. EOS et Tron font partie des exemples qui illustrent bien ce schéma. L’on remarquera que les transactions sont traitées plus rapidement avec l’algorithme DPoS.
En ce qui concerne le Proof of Authority (PoA), cet autre algorithme est né du besoin de réseaux de blockchains qui affichent une meilleure performance et qui soient aussi plus évolutifs. Ses spécificités ne sont pas très différentes de celles qui caractérisent le DPoS. Néanmoins, l’on remarquera une différence de taille : c’est la réputation des validateurs de nœuds qui est remise en question et non des jetons. Ceux-ci procèdent à une confirmation d’identité et apportent la preuve de leur fiabilité. Le PoA constitue assurément un algorithme performant lorsqu’il est question de blockchains privées.
Il est intéressant de noter que Binance Smart Chain a combiné PoA et DPoS pour obtenir un hybride. C’est le Proof of Staked Authority (PoSA)n, aussi baptisé Parlia. Avec ce modèle de consensus, le temps de bloc est plus court et les frais sont réduits. En outre, 21 validateurs suffisent pour que celui-ci puisse fonctionner. Les validateurs s’alternent pour produire des blocs avec un système similaire à celui du PoA. Ainsi, les validateurs sont récompensés. Il leur est aussi possible d’être réélu tous les jours, grâce à un système de gouvernance et préserver ainsi un statut de validateur.
TeDeFi, protocole innovant
L’algorithme PoSa a posé les premières pierres de ce qui deviendra la blockchain TeDeFi. Concrètement, il va permettre à l’univers du DeFi d’évoluer. Malgré tout, l’on trouve quand même des points faibles comparables à celles déjà notées auparavant. À titre d’illustration, pour accéder à la blockchain, mais aussi pour que celle-ci puisse fonctionner – en l’occurrence échanger un token sur un marché décentralisé ou effectuer une demande –, l’usage d’une appli passerelle est indispensable. En ce qui concerne par exemple Binance, il faut se rendre sur une plateforme d’échange centralisée, sachant que celle-ci doit obéir à diverses réglementations lesquelles sont susceptibles de faire l’objet de modifications à tout moment.
Contourner cela reste toutefois envisageable puisque les validateurs peuvent communiquer directement avec le bot d’échange Telegram et le bot de portefeuille grâce au protocole MTProto qui propose en plus une sécurité optimale.
Il faut savoir que TeDeFi est associé à un jeton natif qui n’est autre que le TEFI. D’un côté, celui-ci fait vivre l’écosystème. D’un autre, il possède des caractéristiques dignes d’intérêt :
- Frais d’échange moindres
- Garantie au niveau des validateurs
- Frais de gaz couverts
- Système de gouvernance
- Récompense pour les validations de nœuds
Le jeton TEFI est en cours de déploiement sur la chaîne BSC. Le trading de cet actif est envisageable par le biais de la plateforme TeDeFi Telegram. Concernant le prix, celui-ci est tributaire de la demande, mais son augmentation est régulière. Il s’agit donc d’un investissement qui devrait susciter l’intérêt des « early adopters » qui se reconnaissent à leur propension à acheter des produits et services inédits dès que ceux-ci percent sur le marché.
En définitive, TeDeFi est une alternative ambitieuse qui mérite largement que l’on s’y attarde. Ici, l’accent est mis sur la mise en œuvre un réseau plus performant à tous les niveaux (rapidité, autonomie, sécurité). Dans tous les cas, le système ne nuit pas à la décentralisation et ne nécessite pas à l’usage de logiciels tiers pour pouvoir accéder à la chaîne.