Accusé de manipulation financière et de dissimulation de pertes depuis les années 1980, le groupe Olympus s’est vu imposer une date butoir de publication de ses résultats financiers par la bourse de Tokyo. Son ancien P.D.G., le Britannique Michael Woodford dénonce en effet un scandale financier, dans lequel l’entreprise est fortement impliquée. Cet état de fait engendre une polémique depuis le mois de novembre 2011, tant sur le marché des accessoires high-tech que dans le monde de la bourse. Sous peine de sa radiation de la liste des entreprises cotées à la bourse de Tokyo, le groupe Olympus, leader dans la fabrication d’appareils photo numériques, argentiques et aps, publie ses résultats semestriels et révèle en même temps ses comptes réels établis sur quatre ans.
Le 14 décembre 2011, la firme annonce une perte nette de plus de 300 millions d’euros, soit 32,33 milliards de yens sur le premier semestre et reconnait avoir dissimulé un capital propre d’une valeur de près de 1,25 milliard d’euros depuis le milieu des années 1980. Le bénéfice net étant enregistré à 3,8 milliards de yens, les dirigeants actuels d’Olympus affirment être dans l’incapacité de divulguer un prévisionnel de chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’exercice 2011.
Question & Answers (0)