Le groupe bancaire espagnol BBVA refuse d’investir dans la Sareb, qui se spécialisera notamment dans la gestion des créances bancaires et actifs immobiliers douteux. L’établissement n’a pas voulu donner d’explication concernant sa décision. De son côté, l’État espagnol, qui espérait pouvoir dissuader les banques espagnoles d’investir dans la nouvelle structure, a appris cette nouvelle avec beaucoup de déception. Mais cela n’empêche que la Sareb sera opérationnelle avant la nouvelle année.
Le capital de la « bad bank » espagnole sera constitué à hauteur de 50 % environ d’apports privés. Les investisseurs privés ainsi que les compagnies d’assurance apporteront à peu près 500 M€ tandis que les grandes banques espagnoles, BBVA non comprise, investiront à hauteur de 2 Mds €. Parmi les futurs actionnaires de l’établissement, Santander fait partie des plus importants contributeurs avec un apport s’élevant à 700 M€.